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1962
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3ème édition : l’Éthiopie inscrit son nom au palmarès
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(14-21 janvier 1962 en Éthiopie)
Pays cofondateur de la Confédération africaine de football, l’Éthiopie organise la CAN, en 1962. Elle peut espérer une participation record car depuis deux ans la plupart des États africains ont accédé à l’indépendance. Mais Addis Abeba n’accueille que deux nouveaux venus : la Tunisie et l’Ouganda alors que le Soudan déclare forfait. Quatre sélections (Égypte, Éthiopie, Ouganda et Tunisie) jouent le tournoi disputé suivant le système de l’élimination directe. Le 14 janvier 1962 dans le stade Hailé Sélassié rénové et d’une capacité de 30 000 spectateurs, l’Éthiopie bat la Tunisie par 4 à 2 en match d’ouverture. Les Éthiopiens ont un précieux allié avec l’altitude, car la capitale éthiopienne est située à 2 500 m. Pour la seconde demi-finale, l’Égypte élimine l’Ouganda, l’autre novice de la compétition par 2 buts à 1. Le 21 janvier 1962 sous les yeux de l’empereur Hailé Sélassié, la finale oppose l’Égypte à l’Éthiopie. Les visiteurs égyptiens prennent les devants et mènent à la mi-temps par 1 but à 0 sur une réalisation de Abdelfatah Badawi. L’Éthiopie revient au score. L’Égypte reprend l’avantage par Badawi encore mais les locaux réussissent à égaliser une deuxième fois à quelques minutes du coup de sifflet final intervenu sur la marque de 2 à 2. Pendant les prolongations, Itlalo et Menguistou se chargent d’inscrire les deux buts de la victoire éthiopienne. On ne peut pas expliquer le succès des Éthiopiens par leur seule résistance à l’altitude. La sélection éthiopienne, conduite par un ancien entraîneur de l’équipe de Yougoslavie, Milosevic, a aussi produit un excellent jeu collectif. La Tunisie termine à la quatrième place après un large succès (3-0) aux dépens de l’Ouganda.
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