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Soudan

Le Sud-Soudan dans l’attente de la paix

Au moment où la communauté internationale concentre son attention sur la crise du Darfour, au sud du Soudan les protagonistes de la plus ancienne guerre civile du continent continuent à s’affronter sporadiquement, notamment dans les régions du Haut-Nil et du royaume de Shilouk, malgré le cessez-le-feu conclu en octobre 2002. Les affrontements ont toutefois cessé dans les autres régions. Sur le terrain, les déplacés commencent à regagner leurs villages et certains combattants sont désarmés comme le rapporte Judith Sarano.
Le retour des populations déplacées
Rien n'est encore prévu pour accompagner le retour de ces rapatriés. 

		(Photo : UNHCR/H.Caux)
Rien n'est encore prévu pour accompagner le retour de ces rapatriés.
(Photo : UNHCR/H.Caux)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après 20 ans de conflit au Sud-Soudan et près d’une décennie après avoir fui leurs villages pour gagner les camps du HCR (Haut commissariat pour les réfugiés des Nations unies), près d’un demi-million d’habitants du Sud-Soudan vont rentrer chez eux. Déplacés à Khartoum ou réfugiés dans les pays voisins, ils attendent le signal du retour que donnera la signature de l’accord de paix final entre le gouvernement et les rebelles de la SPLA. La perspective de ce retour massif inquiète les organisations humanitaires. Rien n’est encore prévu pour accompagner le retour de ces rapatriés.

Reportages au Sud-Soudan

«Je peux enfin vivre dans mon pays, même si je n'ai plus ni terre, ni maison.»

La démobilisation des rebelles

Après plus de 20 ans de combats, l’avenir des combattants de la rébellion sud-soudanaise, la SPLA, est entre les mains des négociateurs politiques. Lorsque l’accord de paix final sera officiellement paraphé entre les autorités de Khartoum et le mouvement de John Garang, plus de 40 000 d’entre eux devront être intégrés dans les rangs de l’armée régulière ou rejoindre la vie civile. Judith Sarano est allée à la rencontre de ces futurs ex-rebelles.

Reportages au Sud-Soudan

«Les soldats doivent comprendre pourquoi nous nous sommes battus et pourquoi nous signons la paix.»

« Pourquoi j’ai déposé les armes »

Les rebelles de la SPLA attendent la signature d'un accord de paix final dans les semaines ou les mois qui viennent. Mais depuis 2 ans, et le lancement des premiers pourparlers de paix avec le régime de Khartoum, certains n’ont pas attendu pour déposer les armes. C'est le cas de Osman Assai, commandant de la SPLA en Equatoria de l'Est, qui témoigne de ces années de lutte au micro de Judith Sarano.

Reportages au Sud-Soudan

«Nous attendons avec impatience, l'issue des pourparlers.»


Article publié le 11/08/2004 Dernière mise à jour le 11/08/2004 à 10:04 TU