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Otages français en Irak

Un mois d’attente, d’inquiétude et d’espoir

Christian Chesnot et Georges Malbrunot. 

		(Photo: Editions 1)
Christian Chesnot et Georges Malbrunot.
(Photo: Editions 1)
Toujours pas de nouvelles de nos confrères enlevés en Irak le 20 août dernier. Après l'espoir d'une libération rapide début septembre, l'heure est à l'attente et à la lecture attentive de communiqués attribués à leurs ravisseurs.

Deux messages signés «Armée islamique en Irak» ont été publiés sur Internet cette semaine. Il est impossible de certifier leur origine, même si certains analystes trouvent une cohérence de style et de propos avec des messages dont l'authenticité est établie.

Ces documents évoquent indirectement le sort des otages français. Pour accuser la France d'être un pays «ennemi des musulmans», avec des exemples parfois truffés d'erreur. Pour répéter que nul n'a le droit de parler au nom de l'Armée islamique en Irak. Mais aussi pour affirmer que cette Armée islamique en Irak ne s'en prend pas aux professionnels, journalistes ou médecins qui ne transgressent pas leur mission pour devenir des missionnaires ou espionner.

Une « prochaine décision » sur leur sort

Enfin, les auteurs de ces messages laissent entendre une prochaine décision sur le sort de Georges Malbrunot, Christian Chesnot et qui serait prise par une instance présentée dans certains textes sous le vocable de comité juridique. Les autorités françaises se refusent à commenter ces textes.

Deux semaines après la mobilisation politique et religieuse, elles se réfugient dans un silence et une prudence très diplomatiques. Elles répètent que selon leurs sources, les otages sont en vie et bien traités. Il y a un mois ce vendredi que nos deux confrères et leur chauffeur ont été enlevés.



par Pierre  Ganz

Article publié le 17/09/2004 Dernière mise à jour le 17/09/2004 à 15:32 TU