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Tsunami et séisme en Asie

Nicobar, archipel partiellement englouti

Les ïles de Nicobar et d'Andaman sont partiellement englouties. 

		(Carte : RFI)
Les ïles de Nicobar et d'Andaman sont partiellement englouties.
(Carte : RFI)
L’archipel indien de Nicobar, dans le golfe du Bengale, a essuyé de plein fouet les vagues du tsunami qui a ravagé le sud de l’Asie. Le bilan est encore incertain. Les dégâts sont considérables.

Les maisons de la capitale Port Blair sont sous l'eau.
(Photo : AFP)
Un journaliste indien travaillant pour l'agence Reuters est un des premiers témoins arrivés dans les îles Nicobar. Le récit des survivants qu'il a rencontré est la version la plus dramatique des témoignages recueillis depuis dimanche dans l'ensemble de la zone. Certains rescapés sont restés plusieurs jours accrochés à la cime des arbres pour se protéger des vagues.

Tout ou presque a disparu sur certaines îles où il ne reste plus que des noix de coco à manger. La puissance du séisme et du raz de marée qui a suivi a été telle dans l'archipel, situé à proximité de l'épicentre du tremblement de terre, qu'une île a été coupée en deux par un bras de mer. D'un autre îlot, il ne reste que le bout de terre où est planté un arbre qui, maintenant, se dresse seul au milieu de l'océan.

Même le phare est sous l'eau

Indira Point, une des îles les plus reculées de l'archipel, considérée comme la partie la plus au sud de la fédération indienne, est désormais sous la mer. Selon des gardes côtes qui l'ont survolé en hélicoptère, non seulement les habitations ont disparus, mais même les grands bâtiments en dur, comme la caserne des pompiers, le grand bazar et même le phare d'Indira Point sont sous l'eau.

Le nombre des victimes pourrait cependant être moins important que les 7 000 morts redoutés par les autorités indiennes. Selon le journaliste de Reuters, les chefs locaux, sur les quelques 30 îles habitées, ne parlent que de quelques dizaines de morts et de disparus par village. L'archipel de Nicobar comptaient avant le drame 50 000 habitants.



par Pierre  Ganz

Article publié le 30/12/2004 Dernière mise à jour le 30/12/2004 à 13:18 TU

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Correspondant en Inde

«Dans le sud de l'Inde, au Tamil Nadu, en quelques minutes on a vu des dizaines de milliers de personnes prendre leurs jambes à leur cou pour fuir le plus loin possible des côtes.»

[30/12/2004]