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Indonésie

La vie reprend mais l’odeur de mort demeure

Dès qu’un corps est retrouvé par l’équipe, il est rapidement enveloppé dans un sac en plastique blanc. Un volontaire se charge de faire couler du détergent sur les gants.(Photo : Manu Pochez/RFI)
Dès qu’un corps est retrouvé par l’équipe, il est rapidement enveloppé dans un sac en plastique blanc. Un volontaire se charge de faire couler du détergent sur les gants.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Dans la province d’Aceh dans le nord de l’île de Sumatra en Indonésie, le bilan du séisme et du raz-de-marée du 26 décembre s’est encore alourdit. Les autorités indonésiennes évaluent maintenant à plus de 166 000 le nombre de morts recensés dans le pays (très majoritairement dans la province d’Aceh). C’est dans cette province dévastée par le tsunami que le chef de l’Etat indonésien a choisi de passer la fête musulman de l’Aïd al-Adha ce vendredi. Sur place, nos envoyés spéciaux, Frédérique Misslin et Manu Pochez, constatent jour après jour que la vie reprend peu à peu et que les premières étapes de la reconstruction sont engagées alors même le ramassage des cadavres se poursuit avec l’avancée des travaux de déblaiement des gravats qui obstruent les rues des villes et des villages de la province.
Premières reconstructions

Le processus de reconstruction prendra des mois, peut-être des années, dans la province d’Aceh au nord de l’Indonésie. Les premières étapes ont déjà commencé. Il s’agit tout d’abord de trouver des solutions d’urgence pour loger les centaines de milliers de rescapés qui ont tout perdu.

«Dans le nord de Sumatra plus de 350 000 personnes sont sans abri.»
Frédérique Misslin
[21/01/2005]
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Le processus de reconstruction dans le nord de l’île de Sumatra risque de prendre des mois voire des années.
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Les ouvriers construisent des baraquements qui accueilleront plusieurs centaines de milliers de déplacés qui s’abritent actuellement sous des tentes.
(Photo : Manu Pochez/RFI)

La recherche des cadavres continue


Dans les monceaux de gravats créés par le tsunami gisent encore les corps de nombreuses victimes de la catastrophe. Un mois après le tsunami, le ramassage des corps continue à Banda Aceh.


«Lorsqu’on demande à ces hommes si ce travail n’est pas trop pénible tous répondent qu’ils faut bien que quelqu’un le fasse.»
Frédérique Misslin
[21/01/2005]
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Equipés de bottes en caoutchouc, de masques chirurgicaux et de gants en plastiques les volontaires s’approvisionnent aussi en toutes sortes d’outils comme des scies, des marteaux, des pelles et des pioches…
(Photo : Manu Pochez/RFI)
Dès qu’un corps est retrouvé par l’équipe, il est rapidement enveloppé dans un sac en plastique blanc. Un volontaire se charge de faire couler du détergent sur les gants.
(Photo : Manu Pochez/RFI)

Les sectes sont à l’affût

La catastrophe engendrée par le tsunami dans la province d’Aceh n’a pas engendré qu’un élan de générosité à l’échelle de la planète. Les organisations humanitaires ne sont pas les seules à s’être précipitées sur place. De nombreuses organisations religieuses, mais aussi des sectes, multiplient les actions sur place à la recherche de nouveaux adeptes. C’est le cas de l’Eglise de scientologie.

«On ne cherche pas des nouveaux adeptes, on veut juste les aider à se sentir moins stressés.»
Shirley membre de l’église scienthologie
[21/01/2005] 1 min 15 sec
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De très nombreuses ONG sont présentes à Banda Aceh pour aider les victimes du raz-de-marée, mais la catastrophe a attiré aussi les organisations à caractère religieux ou sectaire.
(Photo : Manu Pochez/RFI)


Article publié le 21/01/2005 Dernière mise à jour le 21/01/2005 à 13:53 TU