France
Non-lieu pour l'ex-maire de Paris Jean Tiberi
(Photo: AFP)
En 1994, le juge Halphen s'intéresse à un entrepreneur soupçonné d'avoir établi de fausses factures. Rapidement, le dossier s'oriente vers l'office des Habitations à Loyer Modéré (HLM) de la ville de Paris. Les entrepreneurs mis en cause racontent au juge que, pour obtenir les marchés des HLM, ils versaient de l'argent au RPR -le parti de Jacques Chirac- ainsi qu'à la mairie de la capitale.
En quelques mois, plusieurs responsables politiques sont mis en cause et en examen. C'est le cas, notamment, de Michel Roussin, l'ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac puis de Jean Tiberi, en juin 1999. A ce moment là, l'instruction est close par le juge. Quelques mois plus tard, une cassette vidéo relance l'affaire avec les confessions posthumes d'un promoteur, Jean-Claude Méry, qui met directement en cause le président de la République.
Convoqué pour être entendu comme témoin, Jacques Chirac ne se rendra jamais chez le juge Halphen. Sa responsabilité pénale ne pouvant être mise en cause que devant la Haute Cour de Justice, explique l'Elysée. Eric Halphen se dessaisît alors de l'affaire transmise au juge Armand Riberolles. C'est lui qui vient de rendre une ordonnance de non-lieu pour Jean Tibéri, un non-lieu que le Parquet de Paris avait requis la semaine dernière.
par Raphaël Reynes
Article publié le 22/02/2005 Dernière mise à jour le 22/02/2005 à 13:55 TU