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Fespaco 2005

Who’s Who (raisonné) du festival

Devant le palais du festival lors de l'édition 2003.(Photo: RFI)
Devant le palais du festival lors de l'édition 2003.
(Photo: RFI)

Ben Barka Souhail (Maroc)
Président du jury

Né à Tombouctou en 1942, Souhail Ben Barka fait ses études au Maroc, puis en Italie, au Centro Sperimentale de Rome. Après avoir travaillé pour Pasolini (L’évangile selon Matthieu, 1964) et réalisé des courts métrages pour la RAI, il tourne son premier long métrage, Les Mille et Une mains, en 1972, puis La guerre du pétrole n’aura pas lieu, en 1975. Ses activités de réalisateur (Noces de sang, Amok, La bataille des trois rois, Les tambours de feu, Les amants de Mogador…) sont indissociables de son travail de producteur et de distributeur-exploitant de salles. Il possède parallèlement des studios à Ouarzazate, où il accueille les tournages étrangers (américains pour l’essentiel). Il prépare actuellement un film sur le grand géographe du XVIe siècle « Léon l’Africain », qui aura pour titre Le chrétien de la Mecque. Souhail Ben Barka a été directeur du Centre cinématographique marocain (CCM) de 1986 à 2003.

Bèye Ben Diogaye (Sénégal)
Réalisateur
Un amour d’enfant

C’est l’une des figures marquantes du cinéma africain. Connu pour ses envolées lyriques, son goût de la fête et de la séduction, Ben Diogaye Bèye retrouve une nouvelle jeunesse avec Un amour d’enfant. Autour de la chronique d’une bande d’écoliers, il aborde la naissance du sentiment amoureux, les jeux innocents et vifs de l’enfance, mais aussi les problèmes du monde adulte. Le réalisateur, né en 1947, à Dakar, s’est imposé comme l’un des agitateurs poétiques de la société sénégalaise en devenant journaliste, animateur radio puis cinéaste-producteur. Autodidacte et fonceur, Ben Diogaye Bèye tourne en 1975 ses premiers courts métrages, Les princes noirs de Saint-Germain-des-Prés et Samba Tali. Son premier long métrage, Sey Seyti, Un homme, des femmes (1980), pointe les jalousies nées de la polygamie.

Dehane Kamal (Algérie)
Réalisateur
Les suspects

Depuis toujours, Kamal Dehane exerce dans ses documentaires son regard aigu sur les réalités de son pays. Cette fois, le cinéaste apporte au Fespaco son premier long métrage de fiction, Les suspects. L’histoire, d’après le roman d’un écrivain algérien de renom, examine la relation amoureuse entre une psychiatre revenue au pays pour rédiger une thèse sur les traumatismes de la guerre de Libération et un jeune inventeur en quête de reconnaissance. Les relations des héros permettent d’aborder quelques problèmes de la société algérienne, marquée par la montée de l’intégrisme. Kamal Dehane, né en 1954, vit en Belgique, où il a suivi les cours de l’Insas avant d’y enseigner. Après Nejma (1984), une petite fiction, il investit le documentaire en signant des oeuvres remarquées telles Kateb Yacine (1989), Femmes d’Alger (1992), Assia Djebbar, entre ombre et soleil (1992), Algérie, des enfants parlent (1998).

Gamboa Zézé (Angola)
Réalisateur
Un héros

C’est l’un des émissaires de la relance du cinéma en Angola. Dans Un héros, son premier long métrage de fiction, Zézé Gamboa raconte la lutte d’un soldat mutilé, décidé à retrouver une vie normale. Ce héros, privé d’une jambe, se fait voler une prothèse obtenue à grand-peine. Surmontant les difficultés matérielles, le cinéaste s’est appuyé sur une production portugaise. Zézé Gamboa, né en 1955 à Luanda, formé au cinéma à Paris, est connu pour ses documentaires. Mopopio, le souffle de l’Angola (1991) explore les expressions musicales des Angolais expatriés. Dissidence (1996) retrace l’histoire du pays à partir de l’indépendance, à travers les témoignages d’opposants.

Hama Baba
Secrétaire général du Fespaco

Né le 20 octobre 1959 à Dori (Burkina), Baba Hama est secrétaire général du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) depuis le 26 juillet 1996. Une forme de consécration pour ce cinéphile qui avoue volontiers ne pas avoir manqué une seule édition du Fespaco depuis 1983. C’est par la littérature et le journalisme que démarre la carrière de ce jeune Burkinabè de 36 ans. Après une maîtrise de lettres modernes, Baba Hama entre en effet à l’école de journalisme de Lille (France) en 1984. Il fait ensuite un passage éclair dans un bulletin d’informations musicales de la région Nord-Pas de Calais avant de rentrer au pays en 1987. Engagé à Radio Burkina en tant que présentateur des bulletins d’information et journaliste culturel, il devient en quelques années rédacteur en chef, puis directeur de la radio d’Etat burkinabè, avant d’entrer en 1994 au ministère de la Communication et de la Culture en tant que secrétaire général. Un poste qui, déjà, lui permet de travailler régulièrement avec les responsables du Fespaco. Depuis qu’il a pris les commandes du festival, il entend surtout en « consolider les acquis ».

Hadjadj Belkacem (Algérie)
Réalisateur
El Manara

Né en 1950, Belkacem Hadjadj fait des études supérieures à l’INSAS (Institut national supérieur des arts du spectacle et techniques de diffusion), en Belgique, puis travaille pour la radio-télévision algérienne, où il réalise Le bouchon (1980). Dans sa filmographie figurent également un court métrage, La goutte (1982), deux longs métrages, Bouziane el-kalai (1983) et Djillali Gataa (1984), et une série de cinq courts intitulé El Khamssa, Le voisin, Les ciseaux, La sortie, l’Américain et L’amende. Par la suite, il réalise un documentaire vidéo, La sebeiba (1992), puis Machaho (1995). Tourné en berbère, ce dernier conte l’histoire d’un paysan kabyle qui recueille et soigne un jeune étranger mourant sous la neige. Une tendre et discrète relation se noue entre ce dernier et la jeune fille de la maison. Après son départ, le paysan découvre que sa fille est enceinte et n’a plus qu’une idée en tête, venger son honneur. Tourné en 1998, L’Arc en ciel étoilé est un documentaire entrepris avec le concours d’un psychiatre et d’un plasticien, où le réalisateur se penche sur le travail de deuil d’enfants victime du terrorisme.

Kaboré Gaston (Burkina Faso)
Réalisateur, Fondateur du centre de formation Imagine

Né le 23 avril 1951 à Bobo Dioulasso (Burkina), Gaston Kaboré étudie l’histoire et le cinéma à Paris et sort diplômé de l’Ecole supérieure d’études cinématographiques en 1976. Il enseigne ensuite à l’Institut africain d’études cinématographiques (Inafec) de Ouagadougou de 1977 à 1986. Après plusieurs courts métrages, Je reviens de Bokin (1977), Stockez et conservez le grain (1978), Regard sur le sixième Fespaco (1979), Utilisation des énergies nouvelles en milieu rural (1980), il connaît un certain succès avec ses trois premiers long métrages, Wend Kuuni (1982), Zan Boko (1988, Tanit d’argent à Carthage) et Rabi (1992, Prix du jury aux Journées cinématographiques de Carthage). Son dernier long métrage, Buud Yam, est la suite de Wend Kuuni.
Gaston Kaboré a par ailleurs été secrétaire général de la Fepaci (Fédération panafricaine des cinéastes) et directeur du Centre national du cinéma burkinabè, devenu direction de la production cinématographique. En 2003, il a créé, dans la banlieue de Ouagadougou, Imagine, un « centre de formation et de réflexion sur la production d’images en Afrique ».

Kollo Daniel Sanou (Burkina Faso)
Réalisateur
Tasuma (le feu)

Le réalisateur burkinabè Daniel Sanou Kollo est une figure de la Télévision Nationale du Burkina Faso. Il a réalisé de nombreux documentaires ainsi que certains épisodes de téléfilms comme Taxi Brousse, très populaires en Afrique de l'Ouest tout comme ses longs métrages, Paweogo l'émigrant (1982) et Jigi l'espoir (1992). Tasuma a connu un très grand succès à Ouagadougou.

Kouyaté Dany (Burkina Faso)
Réalisateur
Ouaga-Saga

Né en 1961 à Bobo Dioulasso, Burkina Faso, Dany Kouyaté obtient un DEA de cinéma à l’Université de Paris III. Fils de l’acteur Sotigui Kouyaté, il approche l’art du spectacle dès sa jeunesse. A son tour, il interprète des spectacles de contes en poursuivant une carrière cinématographique. Il coréalise deux courts métrages. Bilakoro (1989) est un voyage parmi les jeux des enfants du Burkina. Poussière de lait (1991) croise le destin d’un enfant africain, parti chercher du lait pour survivre, avec celui d’un vieil éleveur français qui subit la crise de la surproduction. Mais Dani Kouyate est surtout à l’aise avec les légendes. Il s’en sert pour son premier long métrage, Keita, l’héritage du griot (1995), où son père joue le rôle d’un griot venu s’installer en ville pour conter l’histoire de sa lignée à un jeune citadin. C’est aussi l’occasion de retracer la légende de Soudjata Keita, fondateur de l’Empire du Mandingue. Puis le réalisateur dirige pour la télévision du Burkina plusieurs épisodes de la série A nous la vie (1999) sur le quotidien des étudiants d’un lycée. Mais les planches l’attirent toujours et il décide en 1991 de porter à l‘écran une pièce de théâtre : Sia, le rêve du python.

Legzouli Hassan (Maroc)
Réalisateur
Tenja

Dans Tenja, son premier long métrage, Hassan Legzouli suit le voyage initiatique de Nordine, né en France de parents marocains, qui découvre la terre de ses ancêtres en rapportant la dépouille de son père. Le parcours est parsemé de rencontres, qui lui révèlent la force et les limites de son rapport au Maroc. Né en 1963 à Aderj, Legzouli a fait ses études à l’Insas de Bruxelles. Avant Tenja, il a tourné un moyen métrage, Quand le soleil fait tomber les moineaux, en 1999.

Louhichi Taïeb (Tunisie)
Réalisateur
La danse du vent

Né en 1948 à Mareth, en Tunisie. Taïeb Louhichi étudie le cinéma à l’Institut de formation cinématographique et à l’école de Vaugirard, à Paris. Il fait également des études de lettres et de sociologie à l’Université Paris VII. Il réalise ses premiers courts métrages dans le cadre de la fédération tunisienne du cinéma amateur : Masques (1970), Loge d’artiste (1971), Le cri de pierre (1971), Labyrinthes (1971), Mon village, un village parmi tant d’autres (1972), Visite à l’aïeul Marabout (1973), Le métayer (1976, grand Prix du court métrage de l’ACCT), Le temps d’apprendre (1978), Carthage, an 12 (1978), Gabes, l’oasis et l’usine (1983), La famille productive (1990), Ecrans d’Afrique (1993), Ker Joe Ouakam (1994) et Le chant de Baye Fall (1994). Son premier long métrage, L’ombre de la terre (1982) est projeté au festival de Cannes 1982 (« Semaine de la critique »). Son deuxième long métrage, Gorée, l’île du grand-père (1987), a pour héros un musicien de jazz américain en visite dans un ancien port d’esclaves pour y retrouver ses origines. Son troisième long métrage, Leïla, ma raison (1989), version filmée de la légende Le fou de Leïla, a été tourné dans le désert algérien.

Maseko Zola (Afrique du Sud)
Réalisateur
Drum

C’est l’un des cinéastes noirs les plus entreprenants de l’Afrique du Sud. Dans son précédent film, A drink in a passage (la rencontre arrosée d’un Afrikaner et d’un sculpteur noir), Zola Maseko avait obtenu le Prix spécial du Jury du Fespaco 2003. Après ses études de cinéma en Grande Bretagne, le cinéaste, né en 1967, s’est distingué avec L’étranger (1998), fiction sur l’amitié entre un garçon sud-africain et un immigré venu d’un autre pays d’Afrique. Ensuite, Zola Maseko a pratiqué le documentaire en Europe avec The Life and Times of Sarah Baartman et Sophtalow Stories. Auteur de séries télévisées, réalisateur du long métrage Drum, Zola Maseko a exploré toutes les voies de l’audiovisuel sud-africain. A l’aise en chargé de pub à la Freshwater Film, énergique dans ses productions et ses tournages, il représente la nouvelle génération du cinéma sud-africain.

Nacro Régina Fanta (Burkina Faso)
Réalisatrice
La nuit de la vérité

Née au Burkina Faso, Fanta Régina Nacro a suivi des études cinématographiques et audiovisuelles à l'Institut africain d'études cinématographiques de Ouagadougou ainsi qu'à l'Université Paris VIII. Avant de se lancer dans la réalisation, elle a participé comme scripte aux tournages de plusieurs films d'Idrissa Ouedraogo et travaillé comme assistante-monteuse avec Dikongué Pipa. Première femme burkinabè à réaliser un court métrage de fiction en 1992, elle a écrit et réalisé depuis plusieurs fictions (Un certain matin, Le truc de Konaté, Bintou) et documentaires qui traitent avec un humour et une énergie remarquables des rapports hommes-femmes. Ses courts métrages ont été primés dans les grands festivals internationaux. La nuit de la vérité est son premier long métrage,.

Ngangura Mwezé (RDC)
Réalisateur
Les habits du gouverneur

Né en 1950 à Bukavu (RDC), Mweze Ngangura étudie le cinéma à l’Institut des arts de diffusion de Bruxelles (Belgique). Après une série de courts métrages (Tam Tam électronique, 1973, Rhythm and Blood, 1975, Kin Kiesse ou les joies douces-amères de Kin la belle, 1983), il coréalise le long métrage La vie est belle avec le cinéaste belge Benoît Lamy. Puis réalise Changa Changa (documentaire, 1992), Le roi, la vache et le prisonnier (documentaire, 1994), Le général tombeur (documentaire, 1997) et son deuxième long métrage de fiction, Pièces d’identités (1998).

Ouedraogo Mahamoudou
Ministre de la Culture du Burkina Faso

Né en 1956, Mahamoudou Ouedraogo a suivi les cours du CESTI (Centre d’enseignement supérieur des techniques de l’information, à Dakar). Animateur, présentateur du journal télévisé, puis directeur de la télévision nationale burkinabè, il devient ensuite directeur de la communication et rédacteur en chef des Cahiers de la présidence, il est appelé le 9 septembre 1996 au poste de ministre de la Communication et de la Culture.

Sembène Ousmane (Sénégal)
Réalisateur
Moolade

Né en 1923 à Ziguinchor, Sénégal, Ousmane Sembène est d’abord un autodidacte devenu romancier, puis cinéaste. C’est l’un des vétérans du cinéma africain, nommé par tous « l’Ancien des Anciens ». Il signe le premier court métrage de fiction tourné par un Africain, Borom sarret (1963). Le film est primé en Occident et Ousmane Sembène accède au titre d’auteur avec La Noire de… (1966), qui retrace le suicide d’une jeune bonne noire. Mais c’est au Sénégal que le cinéaste signe ses longs métrages marquants. Il attaque la bureaucratie dans Le mandat (1968), les forces coloniales dans Emitaï (1971), l’hypocrisie des nouveaux riches dans Xala (1974). Il célèbre la fierté africaine avec Ceddo (1976), un retour sur l’histoire du XVIIe siècle qui explore les relations entre musulmans et catholiques. Puis le cinéaste dénonce le traitement des tirailleurs sénégalais, massacrés par les Français pour qui ils ont servi (Camp de Thiaroye, coréalisé avec Thierno Faty Sow, 1988). Ousmane Sembene s‘appuie sur des partenaires français pour Guelwaar, en 1992. Il raconte les péripéties de deux familles de religions différentes, dont on a mélangé le corps des parents défunts à la morgue. Le film dénonce aussi l’aide humanitaire qui asservit l’Afrique. Le cinéaste tente de s’affranchir des Occidentaux pour un récit plus décontracté, Faat-Kiné (2000). Il y met en scène une femme pompiste, indépendante. Son dernier film, Moolade, faisait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2004 (Un certain regard).

Suleman Ramadan (Afrique du Sud)
Réalisateur
Zulu Love Letter

Né en 1955 à Durban (Afrique du Sud), Ramadan Suleman fait ses études au Center for research and training in african theatre, dont il sort diplômé en 1981. Il s’implique activement, dans les années 1980, dans le mouvement du théâtre alternatif, comme acteur. Il est entre autres l’un des fondateurs du Dhlomo Theatre de Johannesburg, le premier théâtre noir d’Afrique du Sud. Parallèlement, il obtient une bourse d’études cinématographiques à Paris en 1985, puis étudie le cinéma à la London international Film school. Parallèlement, il travaille sur des tournages : Sarraounia de Med Hondo, où il est monteur stagiaire (1986), Yeelen de Souleymane Cissé, où il est régisseur adjoint (1986), Lumière Noire de Med Hondo (assistant réalisateur, 1993) ou encore, la même année, Waati, de Souleymane Cissé. Son premier long métrage de fiction, Fools, a été sélectionné dans de nombreux festivals et a obtenu le Léopard d'argent à Locarno en 1997. Zulu Love Letter, son second long métrage, faisait partie de la sélection officielle de la Mostra de Venise 2004. Il a obtenu la même année le Tanit d'Argent du Festival de Carthage.

Teno Jean-Marie (Cameroun)
Réalisateur
Le malentendu colonial

Né le 14 mai 1954 à Famleng (Cameroun), Jean-Marie Teno passe une maîtrise de la communication audiovisuelle à Valenciennes (France). Il tourne deux courts documentaires, Schubbah (1983) et Hommage, (1984), qui obtient le prix du court métrage au festival Vues d’Afriques (Montréal) en 1987. Puis, Jean-Marie Teno alterne fictions et documentaires : Fièvre jaune taximan (fiction, 1985), La gifle et la caresse (fiction, 1987), Bikutsi Water Blues (documentaire, 1988), Le dernier voyage (fiction, 1990), Mister Foot (documentaire, 1991), Afrique, je te plumerai (documentaire, 1992), La tête dans les nuages (documentaire, 1994). Après Clando (1996, son premier long métrage de fiction), il est revenu au documentaire : Vacances au pays (1998), sur les fantasmes et errements de la modernité « à l’africaine », puis Le mariage d’Alex (2002).

Zran Mohamed (Tunisie)
Réalisateur
Le Prince

Né en 1959, Mohamed Zran fait des études cinématographiques à l’ESEC (Paris). Il travaille comme assistant-réalisateur sur Alger la blanche de Cyril Collard et Côté nuit de Jean-Baptiste Huber. Il réalise par la suite trois courts métrages : Virgule (1987), Le casseur de pierres (1990) et Ya Nabil (1992). Il a tourné son premier long métrage, Essaïda, en 1996. Celui-ci narre l’histoire d’amitié entre un artiste-peintre et un jeune Tunisien.


par Michel  Amarger, Elisabeth  Lequeret

Article publié le 23/02/2005 Dernière mise à jour le 24/02/2005 à 15:12 TU