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Cambodge

Fiche pays

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Géographie

Voisin de la Thaïlande à l'ouest, du Laos et du Vietnam à l'est, le Cambodge est le plus petit Etat de la péninsule indochinoise (181 035 km2). Il est constitué d'une vaste plaine fertile, qui est inondée lors de la saison de pluies (mai-novembre) par un affluent du Mékong, le Tonlé Sap (le «Grand lac»). Lorsqu'il est en crue le Mékong vient alimenter cet immense lac intérieur, dont le cours s'inverse. Les reliefs (jusqu'à 1 000 mètres d'altitude), arides ou couverts de forêts, sont concentrés au nord (monts Dangkrek), à l'est et au sud (chaîne des Cardamomes, qui isole la côte). Climat tropical de mousson oblige, la saison sèche dure de décembre à avril. On observe des températures de 20 à 36°C.

Villes principales :

La capitale Phnom Penh et sa banlieue :1.150.000 habitants (estim. officielle 2003) ; Preah Sihanouk (Sihanoukville) : 155.690 (recensement 1998) ; Battambang : 139.964 (id) ; Siem Reap : 119.528 (id).

Démographie

13,8 millions d'habitants (estimation officielle 2003) dont 43% a moins de 15 ans (en 1981, la population avait chuté à 6,7 millions suite aux persécutions des Khmers rouges)
Densité : 76 hab/km2 (2003)
85% de la population est rurale
Taux de natalité : 36.8 pour 1000 (évaluation ONU, 2002) ; taux de fertilité : 4,8 (id)
Taux de mortalité : 10.4 pour 1000 (id) ; espérance de vie : 57,4 ans (PNUD, 2004)
Au 130ème rang sur 177 dans l'indicateur de développement humain (PNUD, 2004)
Taux d'alphabétisation des adultes : 69% ; taux de scolarisation en primaire : 86%, dans le secondaire : 21% (PNUD 2004)

Communautés

La population cambodgienne est très homogène : 90 à 95% de la population est d'ethnie khmère. On compte aussi 100 000 Vietnamiens, 300 000 Chams musulmans, 50 000 Chinois et 20 000 Laos, Thaïs et Shans birmans.

Religion

90% de la population est bouddhiste. Religion officielle depuis 1989, le bouddhisme Theravada (dit du petit véhicule) a résisté aux tentatives d'élimination des Khmers rouges. 500 000 musulmans (dont 300 000 d'ethnie cham) et 60 000 chrétiens.

Langues

Khmer (langue officielle), chinois, français, anglais, cham, vietnamien

Institutions politiques

Monarchie constitutionnelle.
Chef d'Etat : le roi Norodom Sihamoni, élu le 14 octobre 2004 par le conseil du trône, suite à l'abdication de Sihanouk. Dans la Constitution de 1993, le roi est chef des armées mais n'a pas de réel pouvoir politique. Il symbolise l'unité nationale.
Chef du gouvernement : Hun Sen (PPC, Parti du peuple cambodgien, ex-communiste pro-vietnamien)
Assemblée nationale de 123 membres élus au suffrage universel pour 5 ans ; Sénat élu au suffrage universel pour 6 ans, une partie des sénateurs est nommée par le roi, une autre élue par les députés.
Une trentaine de partis politiques, dont le Parti du Peuple cambodgien (PPC) au pouvoir depuis 1979 ; le Front uni national pour un Cambodge indépendant (Funcinpec, royaliste, dirigé par un fils de Sihanouk, Norodom Ranariddh) : membre de l'actuelle coalition gouvernementale ; le Parti Sam Rainsy (PSR, scission du Funcinpec en 1995), dans l'opposition.

Economie

L'économie de marché est inscrite dans la Constitution
Monnaie : riel (5 000 riels pour un euro ; 4 000 riels pour un dollar)
Les chiffres suivants ne tiennent pas compte de l'économie informelle, très importante.
Croissance économique : en baisse selon les prévisions 2005 du FMI (1,9% contre 4,3% en 2004 et 5,2% en 2003), suite à un an de crise politique.
PIB : 4,2 milliards de dollars (BAD 2003)
PNB/hab : 300 dollars (Banque mondiale 2002)
Ressources principales (chiffres BAD 2003) : Agriculture et mines (37% du PIB et 80% des actifs : riz, maïs, canne à sucre; bois, pierres précieuses)
Industrie (25% du PIB) : le textile (80% des exportations) devrait souffrir de la suppression des quotas, effective depuis le 1er janvier 2005
Services (35% du PIB) : tourisme

Histoire

Début du premier millénaire après JC : très influencés par l'Inde, les Khmers adoptent l'hindouisme. Premier royaume khmer, le Funan.

9ème-14ème siècles : empires angkoriens centralisés, dont la puissance repose sur une agriculture irriguée sophistiquée, autour de la capitale Siem Reap (au nord du Tonlé Sap). De cette richesse, témoigne la centaine de somptueux temples (vat), seuls édifices construits en pierre, par des esclaves.

Début 12ème siècle : règne de Jayavarman VII, premier roi bouddhiste d'Angkor. C'est l'apogée de l'empire d'Angkor, qui englobe alors la plaine de la Chao Phraya (aujourd'hui en Thaïlande), une partie de la péninsule malaise, ainsi que la chaîne annamite et l'Etat cham du Champa (aujourd'hui au Vietnam) qui connaît un début d'islamisation.

1471 : la capitale de l'Etat du Champa, Vijaya, est rasée par les Vietnamiens : les Chams, musulmans, affluent sur le territoire actuel du Cambodge.

Fin 18ème siècle : décadent depuis le 16ème siècle, le royaume khmer doit faire allégeance aux royaumes de Siam et du Vietnam, dont il subit les assauts réguliers. Il est dépossédé du delta du Mékong.

1863 : après l'échec d'une invasion vietnamienne, et pour échapper à la domination du royaume de Siam, le roi khmer Norodom 1er signe le traité de protectorat avec la France. Début de la colonisation française.

Deuxième guerre mondiale : en 1941, la Thaïlande s'empare militairement de la province de Battabang. A la mort du roi Monivong (1941), son petit-fils Norodom Sihanouk est choisi par le régime de Vichy pour lui succéder. Le pays est occupé par le Japon, Sihanouk en profite pour dénoncer les traités franco-cambodgiens et proclamer la souveraineté du pays. Retour des territoires pris par la Thaïlande, sauf le site du temple de Preah Vihear (qui sera rétrocédé en 1962).

7 janvier 1946 : le Cambodge obtient l'autonomie interne. En 1947 ont lieu les premières élections législatives, remportées par le Parti démocrate. Guérilla indépendantiste, soutenue par la Thaïlande et le Vietnam. Sihanouk mène la «croisade royale pour l'indépendance» et menace de se tourner vers Ho Chi Minh. Ouverture de négociations sérieuses avec la France en juillet 1953.

9 novembre 1953 : indépendance du Cambodge.

18 mars 1970 : coup d'Etat du général pro-américain Lon Nol. Norodom Sihanouk, accusé de soutenir les communistes cambodgiens –c'est lui qui les a baptisés «Khmers Rouges»–, est destitué et la monarchie est abolie. Le Cambodge est alors contaminé par le conflit vietnamien. Réfugié à Pékin, Sihanouk appelle les Cambodgiens à prendre le maquis et forme, avec le Parti communiste khmer (PCK) de Pol Pot et Khieu Sampan, un gouvernement d'unité nationale en exil soutenu par la Chine, le Nord-Vietnam et la Corée du Nord.

Février-août 1973 : bombardements américains massifs (plus de 500 000 tonnes) dans l'est du Cambodge, en soutien au régime de Lon Nol et contre la progression rapide des Khmers rouges.

17 avril 1975 : Les Khmers rouges entrent dans Phnom Penh. Sihanouk refuse le titre de chef de l'Etat, qui revient à Khieu Sampan. L'inconnu Pol Pot devient Premier ministre. Avec le soutien de la Chine, ils instaurent la République démocratique du Kampuchéa, qui a pour programme le retour à l'agriculture et l'élimination des intellectuels. En 3 ans 8 mois et 20 jours, la révolution menée par ce régime de terreur, l'«Angkar» (organisation), anéantit le pays et provoque un génocide : 1,7 million de morts (torture, exécutions, famine ou maladie).

7 janvier 1979 : chute du régime Khmer rouge. Avec une facilité qui étonne les contemporains, l'armée vietnamienne soutenue par l'URSS a envahi le Cambodge le 25 décembre 1978. La République populaire du Kampuchéa, pro-vietnamienne, est instaurée : Heng Samrin et Pen Sovann sont respectivement nommés président et Premier ministre. L'ONU condamne l'intervention vietnamienne et refuse de reconnaître le nouveau gouvernement. Les Khmers rouges prennent le maquis.

22 juin 1982 : à Pékin, Sihanouk forme un gouvernement en exil reconnu par l'ONU qui regroupe les royalistes, les républicains et les Khmers rouges.

31 décembre 1984 : le ministre des Affaires étrangères Hun Sen est nommé Premier ministre à la mort de Shan Si. Agé de 33 ans, c'est un ancien polpotiste qui a rejoint l'opposition pro-vietnamienne en 1977. Il a connu une ascension très rapide à la tête de l'Etat.

26 septembre 1989 : Les dernières troupes vietnamiennes quittent officiellement le Cambodge, laissant les Khmers rouges reprendre du terrain.

17 juillet 1991 : Sihanouk est officiellement élu à la présidence du Conseil national suprême (CNS) qui se réunit pour la première fois à Pékin avec pour finalité de réconcilier les frères ennemis : le régime pro-vietnamien de Hun Sen et les trois factions de la résistance anti-vietnamienne (Khmers rouges, royalistes et républicains)

23 octobre 1991 : Accords de Paris qui définissent un processus de paix, sous l'égide de l'ONU. L'Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (Apronuc) supervise la refonte des institutions.

14 novembre 1991 : retour de Norodom Sihanouk à Phnom Penh.

23-28 mai 1993 : législatives remportées par le parti royaliste Funcinpec de Norodom Ranariddh, fils du roi (43%) aux dépens du Parti du peuple cambodgien de Hun Sen au pouvoir.

24 septembre 1993 : Norodom Sihanouk promulgue la nouvelle Constitution du Cambodge votée le 21 par l'Assemblée constituante. La monarchie constitutionnelle est rétablie après dix ans de guerre civile. Sihanouk redevient officiellement roi, il nomme son fils Ranariddh Premier ministre et Hun Sen second Premier ministre. Gouvernement de coalition.

7 juillet 1994 : les Khmers rouges hors la loi (vote du Parlement)

8 août 1996 : le Khmer rouge Ieng Sary, ex-ministre des Affaires étrangères de Pol Pot, se rallie au régime avec plusieurs milliers de partisans.

Juin 1997 : Pol Pot est écarté des instances dirigeantes des Khmers rouges puis jugé et condamné à la prison à vie par ses anciens lieutenants

7 juillet 1997 : Hun Sen évince militairement Norodom Ranariddh du pouvoir, faisant voler en éclat les accords de Paris. Répression contre le Funcinpec.

Mars 1998 : chute du dernier bastion khmer rouge à Anlong Veng, à la frontière thaïlandaise et ralliements en série des Khmers rouges au régime. Khieu Sampan (ex-président du Kampuchéa démocratique) et Nuon Chea (ex-numéro 2 après Pol Pot et idéologue du régime) se rallieront au gouvernement le 26 décembre.

15 avril 1998 : Pol Pot meurt d'une crise cardiaque, à 73 ans

26 juillet 1998 : nouvelles législatives, remportées par le PPC de Hun Sen (41% contre 32% au Funcinpec et 14% au parti de Sam Rainsy). Hun Sen seul Premier ministre. Ranariddh président de l'Assemblée nationale.

6 mars 1999 : Arrestation de Ta Mok (ex-chef khmer rouge de la région Sud-ouest), suivie le 28 avril de celle de Douch (ex-directeur du centre de détention Tuol Sleng à Phnom Penh).

30 avril 1999 : Le Cambodge rejoint l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN), désormais «complète».

3 février 2002 : premières élections municipales, remportées par le PPC au pouvoir (60% des voix).

4 au 5 novembre 2002 : le Cambodge accueille le 8ème sommet de l'ASEAN, consécration internationale.

Janvier 2003 : l'ambassade de Thaïlande à Phnom Penh est mise à sac suite aux déclarations d'une actrice thaïlandaise sur les temples khmers.

28 mai 2003 : le gouvernement annonce avoir démantelé un groupe islamiste terroriste lié à la Jemaah Islamiyah, elle-même soupçonnée d'être responsable de l'attentat de Bali (12 octobre 2002). Phnom Penh assure qu'il s'agit d'un terrorisme importé et que la communauté musulmane cambodgienne (les Chams) n'est pas en cause, malgré la multiplication des écoles coraniques d'obédience wahhabite.

6 juin 2003 : signature d'un accord avec l'ONU sur le tribunal qui doit juger des crimes des Khmers rouges, à Phnom Penh, après quatre ans de négociations laborieuses. La procédure devrait se dérouler selon le droit cambodgien et avec une majorité de juges du pays, mais l'accord des juges étrangers sera nécessaire pour chacune des décisions du tribunal. Sont cités pour comparution : Khieu Sampan (ex-président du Kampuchéa démocratique), Nuon Chea (ex-numéro 2 après Pol Pot et idéologue du régime), Ien Sary (ex-ministre des Affaires étrangères) et son épouse Ieng Thirith (ex-ministre des Affaires sociales), Ta Mok (ex-chef de la région Sud-ouest), Douch (ex-directeur du centre de détention Tuo Sleng). Seuls les deux derniers sont incarcérés à Phnom Penh.

27 juillet 2003 : Le Parti du Peuple Cambodgien (PPC) du Premier ministre Hun Sen gagne largement les législatives (73 sièges sur 123). S'en suivent pourtant des tractations de plusieurs mois pour former le nouveau gouvernement.

22 janvier 2004 : l'assassinat du très populaire leader syndicaliste Chea Vichea provoque une manifestation monstre deux jours après à Phnom Penh. L'opposant Sam Rainsy accuse le gouvernement.

26 juin 2004 : après un an de crise politique, accord entre le PPC et le Funcinpec sur un gouvernement de coalition.

15 juillet 2004 : l'Assemblée nationale réélit Hun Sen premier ministre. Norodom Ranariddh est à nouveau président de l'Assemblée.

6 octobre 2004 : le roi Sihanouk, soigné pour longue maladie à Pékin, annonce qu'il prend sa retraite et exprime le souhait que son dernier fils, Norodom Sihamoni, 51 ans, lui succède.

13 octobre 2004 : le Cambodge rejoint officiellement l'Organisation mondiale du commerce (OMC) après ratification du Parlement, un an après son admission.

14 octobre 2004 : Sihamoni, ancien danseur et ex-ambassadeur du Cambodge à l'Unesco (Paris), est élu roi à l'unanimité des neuf membres du Conseil du trône. Il est intronisé le 29 octobre, au cours de cérémonies de couronnement sans faste, du 28 au 30 octobre 2004 à Phnom Penh.

3 février 2005 : le Parlement vote la levée de l'immunité de l'opposant Sam Rainsy. Accusé de diffamation, il s'exile à Paris.

 

Bibliographie

Monographies :
Soizick Crochet, Le Cambodge, Karthala, Paris, 1997
Raoul M. Jennar, Les clés du Cambodge, Maisonneuve et Larose, 1995
Ben Kiernan, Le génocide au Cambodge. 1975-1979. Race, idéologie et pouvoir, traduit de l'anglais par Marie-France de Paloméra, Gallimard, Paris, 1998 (ouvrage controversé).
Bui Xuan Quang, La Troisième guerre d'Indochine 1975-1999, L'Harmattan, 2000.
Philippe Richer, Le Cambodge. Une tragédie de notre temps, Presses de Sciences Po, Paris, 2001.
David P. Chandler, Pol Pot. Frère numéro Un. Traduit de l'anglais (américain) par Frank Straschitz. Plon, Paris, 1993
Paul Dreyfus, Pol Pot, le bourreau du Cambodge, Stock, Paris, 2000

Témoignages :
François Bizot
, Le Portail, préface de John Le Carré, La Table ronde, Paris, 2000
Rithy Panh, avec Christine Chaumeau, La Machine khmère rouge, Monti Santésok S-21, Flammarion, Paris, 2003 (d'après le film documentaire du même auteur S21, La Machine Khmère Rouge, 2003).
Henri Locard, Moeun Sonn, Prisonnier de l'Angkar, Fayard, Paris, 1993.
Meas Pech Metral, Cambodge, je me souviens, préface de Mireille Lemaresquier, HB Edtions, 2003
Khieu Samphan, L'Histoire récente du Cambodge et mes prises de position, L'Harmattan, Paris, 2004.
Norodom Sihanouk, Chroniques de guerre et d'espoir, Hachette, Paris, 1979 ; Souvenirs doux et amers, 1981 ; Prisonnier des Khmers rouges, 1986.
Ong Thong Hoeung, J'ai cru aux Khmers rouges, Buchet-Chastel, Paris, 2003

Angkor

L'Ecole française d'Extrême-Orient et le Cambodge : 1898-2003, Ecole française d'Extrême-Orient, 2003.
Claude Jacques et René Dumont, Angkor, Bordas, 1990.
Claude Jacques, Michael Freeman, Angkor : résidence des dieux, Olizane, 2001.
Marc Riboud, Angkor, sérénité bouddhique (photographies), texte Jean Lacouture, Jean Boisselier, Madeleine Giteau, Imprimerie Nationale, Paris, 1992.
Jean-Bernard Véron, Angkor, mémoire d'une passion française, Ed du Layeur, 2003.

Pour aller plus loin :

Stéphane Dovert, Rémy Madinier (sous la dir. de), Les musulmans d'Asie du Sud-Est face au vertige de la radicalisation, Les Indes savantes, Paris, 2003.
Alain Forest, Le Cambodge et la colonisation française 1897-1920, L'Harmattan, Paris, 1980.
Maurice Gaillard, Démocratie cambodgienne. La Constitution du 24 septembre 1993, L'Harmattan, Paris 1994.
Mathieu Guérin, Andrew Hardy, Stan Tan Boon Hwee, Nguyên Van Chinh, Des montagnards aux minorités ethniques. Quelle intégration nationale pour les habitants des hautes terres du Viêt-nam et du Cambodge ?, L'Harmattan/Institut de recherche sur l'Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC), Paris/Bangkok, 2003.
Christophe Peschoux, Les nouveaux Khmers rouges. Enquête (1979-1990). Reconstruction du mouvement et reconquête des villages. Essai de débroussaillage, L'Harmattan, Paris, 1992.

Romans
Loup Durand, Jaraï, Denoël, Paris, 1980 (Cambodge des années 60-70)
Gnok Thaem, La rose de Païlin, traduction de G. Groussin, L'Harmattan , Paris, 1995 (romancier cambodgien contemporain)

 
Sites Internet
L'Agence universitaire de la Francophonie au Cambodge (AUF)
http://www.vn.refer.org/bap/programme.htm  
La France au Cambodge
http://www.ambafrance-kh.org/
Mission économique française au Cambodge
http://www.missioneco.org/cambodge/index.asp 
Khmer Network, site du quotidien Cambodge Soir (en français) 
http://www.khmer-network.com/site 
Cambodge : un peuple, une culture (en français) :site du Syfed-Refer de Phnom Penh (dépendant de l'AUF), réalisé avec l'aide du ministère cambodgien de la Culture et du centre culturel français à Phnom Penh 
http://www.chez.com/vorasith/cambodge/index.htm 
Vivre Khmer (en français) : culture, société, ONG, adoption, contacts...
http://www.chez.com/vivrekhmer/ 
Cambodian Information Center (en anglais) 
http://www.cambodia.org/ 
The Cambodian genocide program (en anglais) 
http://www.yale.edu/cgp/ 
Documentation Center of Cambodia (DC-Cam) (en anglais): sur les crimes des Khmers rouges
http://www.dccam.org/


par Claire  FAGES/Documentation RFI

Article publié le 16/04/2005 Dernière mise à jour le 16/04/2005 à 17:44 TU