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Santé

Inauguration de l’Institut national du cancer

Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy (D), et le professeur David Kayat, président de l'Institut national du cancer (INCA), lors d'une conférence de presse sur le lancement de cet organisme ce mardi 24 mai.(Photo : AFP)
Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy (D), et le professeur David Kayat, président de l'Institut national du cancer (INCA), lors d'une conférence de presse sur le lancement de cet organisme ce mardi 24 mai.
(Photo : AFP)
La lutte contre le cancer faisait partie des priorités définies par le président Chirac. La création de l’Institut national du cancer s’en veut la traduction concrète.

Nouveau venu dans la lutte contre la maladie, l'Institut national du cancer fait partie des transformations décidées par le gouvernement sur la santé et la recherche scientifique française.

Ainsi, comme il existera une Agence nationale de la recherche, cet Institut national du cancer servira de repère pour les patients, pour les professionnels comme pour le reste de la population française et internationale. Car la première mission de ce centre national du cancer est de rendre visible les actions de la France aux yeux du monde.

L'Institut devra d'abord centraliser ce qui existe en matière de lutte contre le cancer. Son champ d'action s'établira du début en fin de chaîne :  de la chambre d'hôpital au plus petit laboratoire de recherche. Chargé d'évaluer les demandes d'équipes scientifiques, de valider les nouveaux traitements, ou de coordonner l'information donnée au grand public.

Éviter les redondances

Expertise, organisation, et gestion, la création de ce nouvel outil répond au besoin d'y voir clair ; de réorganiser pour ne pas multiplier les structures ou projets déjà existants : éviter les redondances, explique le ministère de la Santé.

Tous les médecins le reconnaissent, la lutte contre le cancer est plutôt bien pourvue en France, mais des problèmes persistent en terme d'imagerie médicale et de registres régionaux, à savoir les cas enregistrés dans des zones à risques près des centrales nucléaires ou des régions plus exposées aux radiations du nuage de Tchernobyl.

par Marina  Mielczarek

Article publié le 24/05/2005 Dernière mise à jour le 24/05/2005 à 12:23 TU

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Dominique Maraninchi

Cancerologue, membre fondateur de l'Institut national du cancer

«Le cancer n'avait pas jusqu'ici été identifié comme un problème majeur de société.»