Environnement
Le Japon veut doubler ses prises de baleines
(Photo: AFP)
La Commission baleinière internationale (CBI) est l'ancien club de chasseurs de baleines créé à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Elle voulait garantir une exploitation durable des ressources baleinières et donc la survie de la profession. Dans les années 70, la Commission veut plutôt devenir une association de protection des baleines. On y trouve donc des pays comme la Suisse ou la France qui protègent l'espèce. D'autres, comme la Norvège ou le Japon, se battent pour chasser la baleine à des fins commerciales.
Cette commission internationale est importante. Les baleines se déplacent tout le temps. Elles voyagent à travers les eaux internationales. Par conséquent, leur survie concerne toute la communauté internationale, d'autant qu'elles appartiennent au patrimoine de l'humanité.
Les voix de pays pauvres achetées par le Japon
Le Japon par exemple est un grand consommateur de baleines et veut donc à tout prix reprendre la chasse commerciale. La viande de baleine coûte très cher. Sa graisse est aussi appréciée, notamment pour faire des produits de beauté. Le Japon assure donc à la commission que les chasseurs tuent les baleines non pas pour des raisons commerciales mais pour des raisons scientifiques qui sont, elles, autorisées par la loi.
Une tricherie qui coûte cher à l'espèce : les Japonais prévoient d'abattre cette année 850 cétacés dans l'Océan Antarctique contre 440 actuellement. En plus, pour gagner la guerre de la chasse à la baleine, le pays du Soleil Levant n'hésite pas à payer des pays qui ne sont pas du tout concernés par cette chasse à la baleine. Ce sont des pays pauvres qui peuvent difficilement refuser cet argent.
par Joëlle MARCELLOT
Article publié le 21/06/2005 Dernière mise à jour le 21/06/2005 à 11:53 TU