Bulgarie
Courte victoire des socialistes
(Photo: AFP)
La courte victoire de l'opposition socialiste a plongé la Bulgarie dans l'incertitude politique.
Avec un score de seulement 31,1% des voix contre 19,9% pour le Parti de centre-droit du Premier ministre Siméon de Saxe-Cobourg, les socialistes vont devoir rapidement trouver l'équation leur permettant d'élaborer un gouvernement de coalition légitime auprès de Bruxelles.
En vue de son entrée dans l'Union européenne en 2007, la Bulgarie doit en effet impérativement entamer des réformes pour gagner la confiance du Parlement européen. Dès sa victoire, le chef du Parti socialiste bulgare, Serguei Stanichev, s'est donc dit prêt à engager des consultations avec toutes les forces politiques afin de garantir au plus vite la stabilité et l'unité du pays.
Le parti d’extrême-droite Ataka exclu de la coalition
Les consultations en vue de former une large coalition gouvernementale inclurait le Mouvement national Siméon II du Premier ministre sortant et le parti de la minorité turque d'Ahmed Dogan. Les trois partis se sont déjà mis d'accord pour exclure le parti Ataka du populiste Volen Siderov.
Hostile aux minorités turques et tsiganes et ouvertement xénophobe, ce parti d'extrême droite fait pour la première fois son entrée au Parlement bulgare grâce à un score de 8% lui permettant de faire siéger à l'Assemblée une vingtaine de ses députés.par Michael Sztanke
Article publié le 27/06/2005 Dernière mise à jour le 27/06/2005 à 14:04 TU