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Attentats de Londres

Le métro : lieu d’enquête, d’angoisse et de mémoire

En dépit du profond traumatisme qui les a affectés, avec la série d’explosion des attentats du 7 juillet, les Londoniens ont repris leurs activités et répondu à l’appel de la police qui les invitait à reprendre le travail, lundi. Néanmoins Londres est une capitale sous très haute surveillance et dans laquelle la police traque toujours le moindre indice permettant de confondre les responsables ou d’identifier les victimes. De nombreux disparus n’ont toujours pas été retrouvés.
King’s Cross : c’est la station de métro où s’est produite l’une des explosions les plus meurtrières de la série d’attentats du 7 juillet. C’est de cette station que sont parvenues, jeudi, les premières images de passagers blessés et ensanglantés en provenance du sous-sol.
(Photo : Manu Pochez)

L’émotion des Londoniens telle qu’elle s’exprime aujourd’hui. Les Britanniques pleurent leurs victimes. Eux-mêmes reçoivent les hommages de leurs dirigeants et du monde entier, alors qu’ils célébraient ce week-end l’esprit de résistance qui a caractérisé leur engagement lors de la Seconde guerre mondiale.
(Photo : Manu Pochez)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre jours après les attentats, les Britanniques retournent au travail et reprennent le métro. Muriel Delcroix a pris, ce matin, la ligne de métro Victoria, qui a un arrêt à la station King’s Cross où s’est produit une des explosions les plus violentes.

«Pour conjurer le sort les Londoniens vous disent qu’ils vont reprendre la vie comme d’habitude.»
Muriel Delcroix
Correspondate de RFI à Londres  [11/07/2005] 1 min 15 sec
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Les «bobbies» demeurent très présents dans le paysage londonien. Ils ont été les premiers à intervenir sur les sites attaqués, à secourir les passagers et à donner les premiers soins. Leur présence est indispensable pour sécuriser la capitale et les différentes cibles des terroristes et permettre aux spécialistes de travailler au recueil des indices et éléments d’enquête.
(Photo : Manu Pochez)

L’attente angoissée de parents et amis des disparus. A l’heure du drame, vers 8 heures 50 jeudi, la rame de métro était bondée et les équipes chargées de se rendre jusqu’au lieu précis du drame n’avaient toujours pas atteint, lundi matin, l’une des voitures endommagées par l’explosion. On ignore le nombre de victimes toujours prisonnières des décombres. Aucun survivant ne se trouve encore incarcéré. Selon une source policière, le nombre de corps toujours inaccessibles pourrait être supérieur à 10.
(Photo : Manu Pochez)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Muriel Delcroix s’est rendue ce matin à proximité de Tavistock Square où la quatrième bombe a explosé dans un bus de la ligne 30. La rue est encore fermée et l’enquête se poursuit sur place.

«On peut voir des affichettes placardées contre les grilles du square qui bordent la place, avec marquées en gros « missing », porté disparu.»
Muriel Delcroix
Correspondate de RFI à Londres  [11/07/2005] 1 min 09 sec
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Article publié le 11/07/2005 Dernière mise à jour le 11/07/2005 à 13:26 TU