Philippines
Les prisons surpeuplées de Manille
Des enfants jouent devant l’entrée de la prison.
(Photo : Michaël Sztanke/RFI)
Dans la prison de Navotas, à Manille, les détenus peuvent rester plusieurs heures debout, de l'eau jusqu'au genou. Leurs gardiens sont à peine mieux lotis. Ici, la promiscuité et les conditions d’hygiène sont terrifiantes. Reportage de Michaël Sztanke.
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La porte de la prison de Navotas à Manille à l’entrée de Navotas. (Photo : Michaël Sztanke/RFI)
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Le tableau annonce le nombre de prisonniers par cellule. L'inscription «Statut alerte rouge» indique que les Philippines traversent une crise politique grave et profonde. (Photo : Michaël Sztanke/ RFI)
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Les conditions de détention de ces femmes sont effroyables dans cette cellule de 30 mètres carrés. (Photo : Michaël Sztanke/RFI) |
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Rebecca, 37 ans, originaire de Manilles, incarcérée pour vols à la tire depuis 7 mois sans avoir été jugé. Dans sa cellule, explique t-elle, le plus dur n’est pas la promiscuité mais l’eau. A chaque forte pluie, l’eau vient inonder les cellules, les détenus ont de l’eau jusqu’aux genoux et doivent rester parfois plusieurs heures debout avant que l’eau soit évacuée. Rebecca raconte qu’elles dorment toutes par terre sur le sol mouillé. (Photo : Michaël Sztanke/RFI) |
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Dans la cour de la prison de Navotas, seul moment de détente pour les 510 prisonniers que compte la prison. (Photo : Michaël Sztanke/RFI) | |
Situation encore plus préoccupante chez les hommes au nombre de 117 dans une cellule d’également 30 mètres carrés. (Photo : Michaël Sztanke/RFI)
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(Photo: Michaël Sztanke/RFI) |
(Photo : Michaël Sztanke/RFI) |
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par Michaël Sztanke
Article publié le 28/07/2005 Dernière mise à jour le 29/07/2005 à 15:24 TU