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Centrafrique

Carnet de route

La route du Cameroun.(Photo : Carine Frenk/RFI)
La route du Cameroun.
(Photo : Carine Frenk/RFI)
Dans le nord-ouest de la République centrafricaine, notre envoyée spéciale Carine Frenk, est allée à la rencontre des populations de cette zone enclavée où l'instabilité politique, l'insécurité et la crise alimentaire rendent la vie quotidienne extrêmement hasardeuse. Car si la sécurité est revenue à Bangui la capitale, l'insécurité reste le problème numéro 1 dans tout le nord du pays. Au nord-est, existent depuis bien longtemps des zones de non-droit où les bandes soudanaise et tchadiennes auxquelles se joignent des éléments centraficains, font parfois leur loi. Au nord-ouest, des bandes armées sèment aussi l'insécurité.

L'insécurité

«Les gens n'arrivent pas à envoyer leurs enfants à l'école de crainte que des bandits arrivent, puissent en prendre deux ou trois et demander une rançon.»

Depuis le mois de septembre, la Fomuc mène des patrouilles mixtes avec les forces armées centrafricaines autour de Bozoum, à 450 km au nord-ouest de Bangui.(Photo : Carine Frenk/RFI)
Depuis le mois de septembre, la Fomuc mène des patrouilles mixtes avec les forces armées centrafricaines autour de Bozoum, à 450 km au nord-ouest de Bangui.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

Autour de Bozoum (photo) ou de Bossangoa, des coupeurs de routes se sont organisés en bandes armées qui peuvent aller jusqu'à 50 hommes. La brousse offre le meilleur des abris.(Photo : Carine Frenk/RFI)
Autour de Bozoum (photo) ou de Bossangoa, des coupeurs de routes se sont organisés en bandes armées qui peuvent aller jusqu'à 50 hommes. La brousse offre le meilleur des abris.
(Photo : Carine Frenk/RFI)


Vue de Bozoum.(Photo : Carine Frenk/RFI)
Vue de Bozoum.
(Photo : Carine Frenk/RFI)
Les pistes sont défoncées. Beaucoup de ponts se sont écroulés ou sont en passe de s’effondrer.(Photo : Carine Frenk/RFI)
Les pistes sont défoncées. Beaucoup de ponts se sont écroulés ou sont en passe de s’effondrer.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

L'humanitaire

«Le matin les enfants n'ont pas de petit-déjeuner, à midi ils ne mangent pas, les parents sont absents, les portes sont fermées, ils sont dehors, ils attendent que les parents reviennent le soir.»


Dans son petit village des environs de Bozoum, Agathe pile le mil.(Photo : Carine Frenk/RFI)
Dans son petit village des environs de Bozoum, Agathe pile le mil.
(Photo : Carine Frenk/RFI)


Agathe raconte tous ces repas qu'il lui faut sauter.(Photo : Carine Frenk/RFI)
Agathe raconte tous ces repas qu'il lui faut sauter.
(Photo : Carine Frenk/RFI)
Jean-Pierre est instituteur à Bossemptélé, à 300 km au nord-ouest de Bangui.(Photo : Carine Frenk/RFI)
Jean-Pierre est instituteur à Bossemptélé, à 300 km au nord-ouest de Bangui.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

Dans l'attente d'une véritable réponse de la communauté internationale, le système des Nations unies s'apprête à délivrer une assistance alimentaire dans le nord-ouest du pays.(Photo : Carine Frenk/RFI)
Dans l'attente d'une véritable réponse de la communauté internationale, le système des Nations unies s'apprête à délivrer une assistance alimentaire dans le nord-ouest du pays.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

Les forces armées centrafricaines

«Depuis deux ans, nous avons formé et équipé 3 bataillons, soit environ 1700 hommes, à travers des stages pour dispenser des savoir-faire tactiques et techniques, à différents échelons, sur le plan individuel puis collectif.»


En partenariat avec les autorités de Bangui, la France a décidé d'y apporter son concours : équipement et formation. Paris a prêté deux hélicoptères de transport de troupes Cougar durant le mois de janvier. (Photo : Carine Frenk/RFI)
En partenariat avec les autorités de Bangui, la France a décidé d'apporter son concours : équipement et formation. Paris a prêté deux hélicoptères de transport de troupes Cougar durant le mois de janvier.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

La route du Cameroun

«Même si tu as le permis de conduire, l'assurance, tous les papiers du véhicule, il faut toujours de l'argent en plus. Si tu n'as pas d'argent tu ne peux pas passer.»


La route du Cameroun n'a rien d'une promenade de santé. Côté centrafricain, plus de 200 kilomètres ne sont pas bitumés et le reste est jalonné de nids de poule.(Photo : Carine Frenk/RFI)
La route du Cameroun n'a rien d'une promenade de santé. Côté centrafricain, plus de 200 kilomètres ne sont pas bitumés et le reste est jalonné de nids de poule.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

A cause de l'état désastreux de la route, le coût du transport et donc celui des marchandises, augmentent tant à l'importation qu'à l'exportation. C'est un frein au développement.(Photo : Carine Frenk/RFI)
A cause de l'état désastreux de la route, le coût du transport et donc celui des marchandises, augmentent tant à l'importation qu'à l'exportation. C'est un frein au développement.
(Photo : Carine Frenk/RFI)
L'armée a mis en place de nombreux barrages. A chaque passage, il faut verser son obole.(Photo : Carine Frenk/RFI)
L'armée a mis en place de nombreux barrages. A chaque passage, il faut verser son obole.
(Photo : Carine Frenk/RFI)

par Carine  Frenk

Article publié le 24/02/2006 Dernière mise à jour le 24/02/2006 à 16:51 TU

Réalisation multimédia : Stéphanie Bourgoing