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Mode

Tendances africaines

Depuis quelques années, on assiste à la naissance d'une mode sud-africaine. 

		(Photo: Johannesburg News Agency, <a href="http://www.joburg.org.za/" target="_blank">http://www.joburg.org.za/</a>)
Depuis quelques années, on assiste à la naissance d'une mode sud-africaine.
(Photo: Johannesburg News Agency, http://www.joburg.org.za/)
Du 28 août au 1er septembre, RFI diffuse une série de reportages sur les tendances de la mode en Afrique. Cinq jours, cinq pays. Tandis qu’au Sénégal on retire le superflu, le Mali redécouvre la tresse et le tatouage ; et alors que les coquettes rivalisent sous le voile aux Comores, l’Afrique du Sud s’ouvre à la fantaisie et, le vendredi, le Bénin tombe la veste. Une série de reportages haute en couleurs et furieusement… mode !

(Lundi 28 août) Au Sénégal, avec la chaleur de l'été, les dessous ont tendance à disparaître. Chacun et surtout chacune s'arrange tant bien que mal pour laisser circuler l'air sur sa peau. Si les hommes peinent à trouver la meilleure astuce dans ce domaine, les femmes, elles, ne cherchent pas midi à quatorze heures : elles remisent tout simplement au placard, slips et soutiens-gorge. Reportage signé Pape Touré.

La mode en Afrique, premier volet : le Sénégal

«Les shorts sont très à la mode en ce moment et ils se raccourcissent de plus en plus.»

(Mardi 29 août) Au Mali, les femmes restent fidèles à une mode séculaire sur l’ensemble du continent : celle des cheveux tressés. A Bamako, il existe ainsi un temple de la tresse et du tatouage. Il se trouve au marché Médine. Les lieux ont récemment été aménagés par les autorités pour permettre une plus grande affluence. Serge Daniel s'est rendu dans ce haut lieu de la mode de la capitale malienne.

La mode en Afrique, deuxième volet : le Mali

«Il y a beaucoup de femmes qui viennent se faire coiffer au marché de Médine, les tresses sont très à la mode.»

(Mercredi 30 août) Aux Comores si, comme partout, la mode est un phénomène passager, sur l’île d’Anjouan les femmes, plus que les hommes, vivent dans une quête permanente de l'exclusivité, de l'objet rare, de ce qui sort de l'ordinaire. Chaque jour, elles se livrent ainsi une véritable bataille pour préserver leur réputation de coquetterie sur l'archipel. Elles déambulent quotidiennement dans les rues de Mutsamudu, le chef-lieu d'Anjouan, pour faire leur shopping dans les mille boutiques de la médina qui offre toutes sortes de lingeries, de chaussures ou autres parures importées de Dubaï ou d'Europe. Mais il y a le paradoxe. Car si on suit la mode pour se faire voir, les anjouanaises restent pudiques sous le chiromani, ce voile typique devenu lui-même objet de mode qui les fait  tant courir. Reportage dans la médina de Mutsamudu sur l'île d'Anjouan, signé Kamal Eddine Saindou.

La mode en Afrique, troisième volet : les Comores

«A l'heure actuelle, la couleur à la mode pour le chiromani, c'est le violet, les femmes aiment beaucoup.»

(Jeudi 31 août) Il y a encore 10 ans, la mode sud-africaine était quasi inexistante. Vêtus à l’occidentale, souvent avec de sombres couleurs, on s’habillait triste. Mais les choses changent. Mandela a été le premier à porter des chemises bariolées. Depuis quelques années, l’ouverture du parlement ou les dîners de galas sont de véritables défilés de mode. Tissus multicolores, perles, chapeaux zoulous, l’Afrique du Sud a plongé dans ses racines culturelles pour créer une mode tout à fait originale. Parmi les créateurs les plus en vue, Un couple Vanya et Thando Mangaliso. Ils ont créé leur société Sun Goddess il y a à peine cinq ans et en 2006 ont été sacrés meilleurs créateurs de mode du pays. Un reportage de Fabienne Pompey. 

La mode en Afrique, quatrième volet : l'Afrique du Sud

«Nous voulions célébrer notre héritage africain, nous concentrer sur être Africain et être fier d'être Africain en 2006.»

(Vendredi 1er septembre) Au Bénin, ça a commencé timidement. Puis, le phénomène, bien localisé au départ, s’est imposé depuis quelque temps en habitude vestimentaire pour la majorité : dans les bureaux, les vendredis, les tenues dites classiques (jupes, pantalons, cravates, etc.) sont remplacées par les tenues traditionnelles. Une mode tacite qui tend à se généraliser. Reportage de Raïssa Gbedji.

La mode en Afrique, cinquième volet : le Bénin

«Au dire de certains, le port de la tenue traditionnelle le vendredi permettrait de mieux supporter la fatigue des fins de semaines au bureau.»



par Fabienne   Pompey

Article publié le 29/08/2006 Dernière mise à jour le 29/08/2006 à 16:19 TU