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Fespaco 2007 - en audio

La voix des cinéastes et des professionnels du secteur

Retrouvez l'essentiel des reportages et des interviews des envoyés spéciaux de RFI à Ouaga !

Le 20e Fespaco de Ouagadougou, au Burkina Faso, rend hommage  mardi 27 février à celui que l'on peut considérer comme le maître du cinéma comique, pionnier du cinéma ivorien, Henri Duparc, mort en avril 2006. Il laisse derrière lui une dizaine de longs et courts-métrages de fiction, des films qui peignaient les travers des sociétés africaines avec beaucoup d'humour.

Hommage à Henri Duparc

par Sophie Ekoué

«Henri était quelqu'un de très très pudique, c'est pour ça qu'il tournait en dérision tout ce qu'il faisait mais c'était quelqu'un de très sérieux.»

Cette année, le Fespaco est très orientée cinéma et musique : le président d’honneur est le musicien compositeur camerounais Manu Dibango et le chanteur-compositeur sénégalais Wasis Diop est membre du jury des longs-métrages fiction.

Coté écran, un film rend hommage au légendaire groupe guinéen le Bembeya Jazz National, ce documentaire du burkinabè Abdoulaye Diallo retrace 45 ans de vie de l'orchestre mythique créé en 1961 en pleine période de Révolution...

«Sur les traces du Bembeya»

par Sophie Ekoué

«Très vite, ils seront repéré par Sékou Touré qui voulait faire de la culture le terreau de sa politique.»

Parmi les cinéastes présents à la vingtième édition du Fespaco, le Gabonais Imunga Ivanga, dont le film L'ombre de Liberty est en compétition pour décrocher l'Etalon de Yennenga. A quelques heures de l’ouverture du Fespaco, il nous a livré son regard sur le cinéma africain - au micro de Valérie Lehoux…

Imunga Ivanga

Cinéaste gabonais, au Fespaco

«La difficulté qui n'a pas changé depuis les origines, c'est l'absence de circulation, de représentation de nos films dans les différents pays du continent.»

En marge des projections du festival, l’organisme Culture France a présenté lundi 26 février un coffret inédit de DVD, qui regroupe des films ayant reçu l’Etalon de Yennenga, la prestigieuse récompense du Fespaco. Et même si le coffret n’est pas commercialisé, il reste un événement pour les cinéphiles... L'initiateur du projet, Olivier Poivre d’Arvor, explique pourquoi il a tenu à ces DVD, au micro de Bérénice Balta.
Pour l’instant, Culture France ne présente que le premier volet de ce coffret (soit 7 films), le second sortira pendant le Festival de Cannes.

Olivier Poivre d'Arvor

A propos de l'édition par Culture France de coffrets DVD regroupant les films lauréats du Fespaco

«On a souhaité pouvoir rendre visibles, audibles, ces grands films qui ont ponctué l'histoire du Fespaco.»

Sylvestre Amoussou, réalisateur béninois présente en compétition officielle son film Africa paradis qui, dans un futur proche, suit une famille française qui veut émmigrer aux Etats-Unis d'Afrique... Il nous explique le pourquoi de cette thématique de l'émigration.

Sylvestre Amoussou

Cinéaste béninois, au micro de Catherine Ruelle

«J'ai voulu mettre les Européens dans la situation que nous nous vivons, pour qu'ils puissent mieux nous comprendre.»

La guilde des réalisateurs et producteurs africains a été créée pour défendre et promouvoir le cinéma africain, elle est naturellement présente à Ouaga.

La guilde des réalisateurs et producteurs africains

par Bérénice Balta

«C'est pas normal qu'il n'y est pas de billeterie : une billeterie c'est du papier et du cerveau.»

Le Fespaco suscite des vocations de cinéastes parmi les jeunes Burkinabè. Pour se former, ils ont désormais deux écoles sur place.

Ouaga, berceau de cinéastes

par Valérie Lehoux

«C'est le fait de voir les cinéastes, l'ambiance et les films surtout pendant le Fespaco qui m'ont donné envie de montrer ma façon de voir l'Afrique, de voir le monde.»

Les religions sont très présentes dans les films en compétition cette année. Des phénomènes de sectes à l'obscurantisme religieux ou au prosélytisme... les réalisateurs portent de plus en plus à l'écran (le grand ou le petit) ces questions de société.

La place de la religion dans les courts et longs métrages du Fespaco 2007

par Sophie Ekoué

«La religion salut des hommes, ce n'est pas sûr; lorsqu'on a pas les mêmes prophètes les choses peuvent parfois se gâter.»

La 20ème édition du Fespaco est marquée par une présence très faible des femmes réalisatrices. Lors de la dernière édition 2005, une trentaine d’œuvres de femmes étaient présentées. Ce chiffre est en baisse cette année.

Les réalisatrices africaines au Fespaco

Par Sophie Ekoué

«Parmi les 200 films présentés, toutes sélections confondues, une quinzaine seulement sont réalisés par des femmes.»

L'un des films les plus attendus de cette 20e édition, c'était Juju Factory, du cinéaste congolais Balufu Bakupa Kanyinda. Ce film met en lumière l'histoire douloureuse de la communauté congolaise de Belgique, tiraillée entre son besoin de racines et l'occultation de son passé.  

«Juju Factory» du cinéaste congolais Balufu Bakupa Kanyinda

Par Valérie Lehoux et Alisson Hird

«Un film qui a le grand mérite de remettre un douloureux passé en perspective.»

 

 

Afrique économie, toute la semaine du 26 février au 2 mars, s'intéresse de près au cinéma africain.



Article publié le 27/02/2007 Dernière mise à jour le 01/03/2007 à 13:29 TU

Réalisation multimédia : Claire Wissing

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