Présidentielle 2007
Verbatim : Ils ont dit
(Photo : AFP)
Leur vision de la présidence
Nicolas Sarkozy veut être «un président qui s'engagera sur des résultats» et «qui prend ses responsabilités».
«Moi je voudrais être le président qui fasse que ce qui ne marche pas marche».
Ségolène Royal veut «sortir la France de la situation dans laquelle elle se trouve aujourd'hui».
«Je serai la présidente de ce qui marche sans oeillère en regardant tout ce qui peut fonctionner, et c'est comme ça je crois que je redébloquerai la machine économique».
Leur accrochage le plus violent :
A propos de la scolarisation des enfants handicapés.
(Photo : AFP)
Ségolène Royal : «Non M. Sarkozy tout n'est pas possible dans la vie politique. Cet écart entre le discours et les actes n'est pas acceptable, surtout quand il s'agit des enfants handicapés. Ce n'est pas acceptable et je suis très en colère. On atteint au summum de l’immoralité politique».
Nicolas Sarkozy : «Calmez-vous, ne me montrez pas du doigt avec cet index pointé. Pour être président de la République,il faut être calme».
L’immigration :
Nicolas Sarkozy : «Si je suis président de la République, je ne ferai pas de régularisation massive».
Ségolène Royal : «Je crois que l’immigration est un dossier difficile qui ne doit pas être instrumentalisé de façon politique».
La Turquie :
Nicolas Sarkozy : «Je m'opposerai à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Ce n'est pas une question de démocratie, de musulmans ou d'islam, c'est parce que la Turquie est en Asie mineure, ce n'est pas l'Europe»
Ségolène Royal : «N'utilisez pas ce sujet de façon aussi brutale par rapport à un grand peuple qui a une aspiration à rejoindre l'Europe». Pour autant pour la candidate socialiste "le moment n'est pas venu pour l'entrée de la Turquie dans l'Europe»
L’Europe :
Ségolène Royal : «Je veux à nouveau consulter les Français par référendum le moment venu».
Nicolas Sarkozy : «Je débloquerai la situation en Europe en proposant un traité simplifié sur lequel MM. Zapatero et Blair et Mme Merkel m'ont donné leur accord».
L’insécurité
Ségolène Royal : «Si je suis élue demain présidente de la République, les agents publics seront protégés et en particulier les femmes. Elles seront raccompagnées à leur domicile lorsqu'elles sortent tardivement des commissariats de police».
Nicolas Sarkozy : «Il ne s'agit pas de mettre des "gardes du corps" mais de faire baisser la délinquance».
L’emploi et les 35 heures :
Nicolas Sarkozy : «les 35 heures ont été une catastrophe généralisée pour l'économie française et elles ont mis à bas l'hôpital public français». Le candidat UMP suggère de garder les 35h «comme un minimum et de laisser les gens travailler pour gagner plus».
Ségolène Royal : «S'il n'y a pas d'accord (avec les partenaires sociaux) il n'y aura pas de nouvelle loi sur les 35h». «Laissez les gens libres, ne leur imposez pas de travailler plus pour gagner plus»
La dette et la croissance :
Ségolène Royal : «Si la croissance est supérieure à 2,5%, je finance mon pacte présidentiel et j'ai relancé la croissance en mettant l'accent sur les PME. Et si il y a davantage de croissance (...)tout ce qui sera au-dessus de 2,5% de croissance sera consacré au remboursement de la dette»
Nicolas Sarkozy : «Il faut relancer la croissance. Le levier pour obtenir 1% de croissance de plus, c'est respecter le travail, récompenser le travail, considérer et valoriser le travail».
Les retraites :
Ségolène Royal : «Je veux revaloriser tout de suite les petites retraites. Par la relance de la croissance, nous aurons des recettes au niveau des cotisations et, si ça ne suffit pas, nous ferons une taxe sur les revenus boursiers».
Nicolas Sarkozy : «Je réformerai les régimes sociaux par souci d'égalité. J'augmenterai de 25% les petites retraites et je le financerai par ce qu'on aura récupéré sur les régimes spéciaux».
Le nucléaire :
Nicolas Sarkozy : «Si je suis président de la République, je confirmerai le choix du nucléaire»
Ségolène Royal : «Vous venez de dire une série d'erreurs, ça peut arriver mais il faudra que vous révisiez un peu votre sujet".
L’éducation :
Nicolas Sarkozy souhaite «qu'on fasse confiance aux enseignant» et que l'enseignant «soit jugé sur sa capacité à apprendre à lire, écrire et compter à ces enfants».
Ségolène Royal : «Il y a beaucoup de souffrances parce que les enseignants veulent une reconnaissance de la difficulté de leur métier et de la revalorisation de leur travail».
par Rédaction Internet (avec AFP)
Article publié le 03/05/2007 Dernière mise à jour le 03/05/2007 à 23:17 TU
