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Présidentielle 2007

Les réactions au soir du second tour

(Photo : AFP)
(Photo : AFP)
Acteurs du débat politique ou analystes. Retrouvez ici leurs réactions, en textes et en audio, aux résultats du second tour de la présidentielle, au fur et à mesure de la soirée.

23H00. Pour Marie-George Buffet la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle est «une véritable catastrophe politique». La secrétaire nationale du Parti communiste a appelé toutes les composantes de la gauche de se réunir pour les élections législatives à fin de ne pas «laisser tous les pouvoirs entre les mains de Nicolas Sarkozy».

22H50. Pour Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF), l’élection de Nicolas Sarkozy est un message clair : «La France veut tourner la page du socialisme; les Français veulent une vraie politique de droite». Dans un communiqué publié dimanche soir, le président du MPF a souligné «le charge d'une responsabilité énorme face au pays». «Le futur gouvernement n'a pas droit à l'erreur, c'est-à-dire qu'il ne devra à aucun moment reculer devant les pressions de la gauche», a-t-il prévenu.

22H45. Le président de l'UDF François Bayrou met en garde le président élu contre le «confort» d'un «pouvoir absolu» et souhaite «équilibrer le pouvoir» à l'occasion des élections législatives.

22H40. Le conseiller politique de Nicolas Sarkozy, François Fillon, assure que la composition du prochain gouvernement «incarnera l'ouverture» et devrait comprendre des centristes et des «hommes et femmes de gauche».

22H30. «Si on n'avait pas fait des erreurs, on serait peut-être aujourd'hui en train de célébrer un succès. Il y a forcément là une leçon à tirer», a regretté le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande, en estimant que son parti n’avait pas «assez parlé de propositions concrètes».

22H08. Laurence Parisot, présidente du Medef, a félicité Nicolas Sarkozy pour son élection, en affirmant que l’organisation du patronat français voulait «contribuer avec responsabilité et enthousiasme» à la «réussite» de son mandat. «Nous formons pour vous et pour le futur gouvernement de la France des vœux de réussite pour que notre pays retrouve le chemin d'une croissance forte et pérenne au service du plein emploi et du désendettement», souligne Laurence Parisot, dans un télégramme adressé à Nicolas Sarkozy. La présidente du Medef  ajoute : «Nous nous engageons à contribuer avec responsabilité et enthousiasme à l'écriture de la nouvelle page qui s'ouvre pour la France».

22H00. Le syndicat CFTC a félicité Nicolas Sarkozy pour son élection et demandé à être reçu par le futur Premier ministre «dès sa nomination». Faisant référence au fort taux de participation des électeurs français, la CFTC a demandé «à être reçue (...) afin d'aborder les attentes des salariés en termes d'emploi, de salaire et de pouvoir d'achat, de conditions de travail et de protection sociale». La CFTC met en garde contre toute précipitation dans les négociations qui risque «de rendre impossible les discussions nécessaires pour faire mûrir un projet».

21H30. L'ancien ministre socialiste Bernard Kouchner appelle à la «rénovation de la gauche» et préconise un «programme commun» avec le centre. «Il faut changer notre logiciel, notre façon de penser à gauche et regarder le monde avec d'autres yeux», a-t-il déclaré. Et d’ajouter «programme commun à développer, ce n'est pas avec l'extrême gauche et ce qui reste du PCF mais avec le centre».

21H20 Le syndicat Force ouvrière a mis en garde contre «toute précipitation ou passage en force» qui pourrait mettre en péril le dialogue social. FO faisait notamment allusion au service minimum que Nicolas Sarkozy a prévu, pendant sa campagne électorale, d’instaurer en matière de droit de grève.

Pour sa part le collectif AC le Feu, fondé à Clichy-sous-Bois pour faire entendre les «doléances» des quartiers, a accueilli la victoire de Nicolas Sarkozy  avec un hurlement de déception. «La France n’a pas compris le message de ce qui s’est passé en octobre-novembre 2005», a déclaré le président de l’association, Mohamed Mechmache. «Une nouvelle échéance va arriver et elle est importante», a-t-il encore expliqué, faisant allusion aux prochaines législatives.   

21H10. Selon François Hollande, le premier secrétaire du PS, l'ancien socialiste Eric Besson, rallié à Nicolas Sarkozy, est «un traître, pas un homme de gauche».

21H05. Ségolène Royal a appelé les militants socialistes réunis devant le siège parisien du Parti socialiste, rue de Solférino, à «rester debout», avant de scander «tous ensemble, tous ensemble».

21H00. Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF, a déclaré qu'il ne fallait pas que l'UMP ait «tous les pouvoirs» dans les cinq prochaines années.

20H50. L'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a estimé que «le drapeau de la gauche était à terre» et qu'«il fallait le relever», après la défaite de Ségolène Royal à la présidentielle.

20H45 Nicolas Sarkozy a fait sa toute première intervention de président de la République en affirmant que les Français ont choisi «de rompre avec les idées, les habitudes et les comportements du passé». Nicolas Sarkozy a également exprimé «sa fierté indicible d’appartenir à la France», après sa victoire face à la socialiste Ségolène Royal à laquelle il a exprimé son «respect».

Nicolas Sarkozy a également demandé aux partenaires européens de la France d’entendre «la voix des peuples», ajoutant qu’il croyait «sincèrement et profondément à la construction européenne». Le nouveau chef de l’Etat français a par ailleurs appelé les Etats-Unis à «ne pas faire obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique».

20H23. Après l’annonce de la victoire de Nicolas Sarkozy au deuxième tour de la présidentielle, Bertrand Delanoë, le maire socialiste de Paris, a estimé à la télévision qu’il fallait «défendre les Français contre les excès possibles de la victoire».

20H40. «Bravo à l'illusionniste», a lancé Marine Le Pen, à l'adresse du président élu. La vice-présidente du Front national a ajouté que Nicolas Sarkozy avait réussi à «faire croire qu'il incarnait la rupture alors qu'il était sortant».

20H35. Jack Lang (PS), conseiller de Ségolène Royal, a souhaité «qu'il y ait une majorité de gauche à l'Assemblée» nationale à l'issue des prochaines élections législatives qui se tiendront au mois de juin.

20H29. Le président Jacques Chirac a félicité Nicolas Sarkozy pour sa victoire à la présidentielle et a formé «des vœux pour la réussite de sa mission».

20H15. Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a estimé, à la télévision, qu’une «nouvelle époque s’ouvre pour la gauche». 

Pour Dominique Strauss-Kahn, député socialiste de Sarcelles dans le Val d’Oise (95), la défaite de Ségolène Royal est «une très grave défaite» et «une immense déception».

La candidate socialiste, Ségolène Royal, reconnaît sa défaite et remercie les quelque dix-sept millions d’électeurs qui ont voté pour elle.

«C’est une victoire claire», a déclaré Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy, alors que celui-ci vient tout juste d’être élu président de la République. Un peu plus tard, sur un plateau de télévision, Xavier Bertrand a fait part de son «sentiment de joie et de responsabilité. C'est un vote de confiance et un vote d'exigence». 

Quelques minutes avant 20 heures, le député socialiste européen Pierre Moscovici a reconnu la défaite de la candidate socialiste Ségolène Royal en la qualifiant de «défaite de tous les socialistes».



Article publié le 06/05/2007 Dernière mise à jour le 06/05/2007 à 16:13 TU

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