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Présidentielle 2007

Vidéo : Nicolas Sarkozy, place de la Concorde à Paris

Retrouvez, en texte et en vidéo, le second discours de la soirée pour le nouveau président de la République, devant ses partisans rassemblés place de la Concorde à Paris.

«Ce soir, c’est la victoire de la France ! Il n’y a qu’une seule France ! Ce soir, je vous demande d’être généreux, d’être tolérants, d’être fraternels, je vous demande de tendre la main, je vous demande de donner l’image d’une France réunie, d’une France rassemblée, d’une France qui ne laissera personne sur le bord du chemin. Mes chers amis, j’en ai vu dans ma carrière politique des victoires, mais la victoire n’est belle que si elle est généreuse. La victoire, ce n’est pas la revanche, la victoire c’est l’ouverture, la victoire, elle n’a de sens que si elle est celle de notre pays tout entier. Des millions de français nous regardent, des millions de français nous ont fait confiance, mais je veux que vous ayez la force de comprendre que les premiers à qui je veux m’adresser, ce sont ceux qui ne nous ont pas fait confiance. Parce que je veux qu’ils sachent que je serai le président de la République de tous les Français, sans exception.

Je veux dire à ceux qui doutaient de la politique, que la politique est de retour, la fatalité ne fait pas partie de mon vocabulaire. Je veux dire à tous ceux qui souffrent d’injustice, à tous ceux qui ne se sentent pas respectés, à tous ceux qui ont cru dans d’autres discours que le mien, je veux dire que je serai le président qui combattra les injustices, que je donnerai à chacun sa chance, mais que dans la République que je veux servir, il ne peut pas y avoir de droits sans la contrepartie des devoirs.

Chacun aura sa chance, mais cette chance, il faudra qu’il la mérite par son travail, par son engagement personnel, par ce dans quoi il croit. Je veux dire que pour moi, chaque Français doit être respecté, chacun doit retrouver la dignité de lui-même.

Mes chers amis, ensemble nous allons écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays. Oh, je sais bien les responsabilités immenses qui pèsent sur mes épaules. Je veux, de cette place de la Concorde, qui a célébré tant de moments de l’histoire de notre pays, vous dire une chose, la dire à chacune et à chacun d’entre vous : je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas !

Je vous ai promis le plein emploi, je vais me battre pour le plein emploi ! J’ai dit que le pouvoir d’achat était un grave problème, je me battrai pour le pouvoir d’achat ! J’ai dit que l’identité de la France, l’engagement culturel au service de l’histoire et de la culture de notre pays, étaient des priorités, elles le seront ! Je veux faire du combat pour la défense de notre planète une des priorités de la France. Je veux que partout dans le monde, les opprimés, les femmes martyrisées, les enfants emprisonnés ou condamnés au travail sachent qu’il y a un pays dans le monde qui sera généreux pour tous les persécutés, c’est la France !

Mes chers amis, je ne veux qu’une seule chose, je veux que vous soyez fiers de votre pays, de son histoire ! On n’a qu’un pays, le sien, on doit l’aimer et on doit le servir. Et je voudrais terminer par là : pour moi, c’est un grand bonheur, une grande émotion, mais vous savez, la France m’a tout donné ! Et bien il est venu pour moi le temps, aujourd’hui, de tout lui rendre !»



Article publié le 07/05/2007 Dernière mise à jour le 07/05/2007 à 22:09 TU

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