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Cinéma

Tombe la neige!

© ARP Sélection
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Déjà présent l'an passé dans la section «Un certain regard», le sud coréen Kim Ki Duk revient cette année en compétition officielle avec le film Souffle.

Un couple au bord de l'asphyxie. Un condamné à mort suicidaire. Et le souffle humain, tour à tour étouffant ou vivifiant. Kim Ki Duk, 46 ans, chouchou des festivals internationaux, multi-récompensé et pour la première fois en compétition à Cannes, offre là une oeuvre minimaliste, épurée, à la limite de l'hermétique.

Scène du film «Souffle» © ARP Sélection
Scène du film «Souffle»
© ARP Sélection

Parce que son mari la trompe, une jeune femme va se lancer dans une aventure surréaliste, pour ne pas dire invraissemblable, avec un prisonnier mutique. A toute histoire malheur est bon, l'époux volage rentrera dans le rang et la vie de famille reprendra le dessus, plus forte que tout. Image sublime, mise en scène au cordeau, jeu tout en retenue.

Alors ? Problème d'éducation, manque de sensibilité, incompatibilité culturelle, cette beauté formelle, n'a, cependant, pas été suffisante pour éloigner l'ennui profond et pérenne qui s'est dégagé de ce Souffle qui en manque, finalement, cruellement.

Le cinéaste sud coréen Kim Ki-duk (g.) lors de la projection à Cannes de son film «Souffle» avec les acteurs (de g. à d.) Chang Chen, Zia et Kang In-hyung. (Photo : Reuters)
Le cinéaste sud coréen Kim Ki-duk (g.) lors de la projection à Cannes de son film «Souffle» avec les acteurs (de g. à d.) Chang Chen, Zia et Kang In-hyung.
(Photo : Reuters)


par Bérénice  Balta

Article publié le 19/05/2007 Dernière mise à jour le 19/05/2007 à 18:36 TU

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