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Cinéma

L'ennui fait film

La cinéaste japonaise Naomi Kawase (d.) pose avec ses acteurs à Cannes (de g. à d.) Makiko Watanabe, Machiko Ono et Shigeki Uda. 

		(Photo : Reuters)
La cinéaste japonaise Naomi Kawase (d.) pose avec ses acteurs à Cannes (de g. à d.) Makiko Watanabe, Machiko Ono et Shigeki Uda.
(Photo : Reuters)
Mogari no Mori, la Forêt de Mogari est un des films en compétition pour la Palme d'Or à Cannes.

Il y a 10 ans, la réalisatrice de 38 ans, Naomi Kawase, obtenait la prestigieuse Caméra d'Or pour Suzaku... Aujourd'hui, après un détour par le documentaire, Naomi Kawase est revenu à la fiction avec ce Mogari no Mori, la Forêt de Mogari, un film sur le deuil, en partie autobiographique comme la plupart de ses films.

A l'est de Nara, ancienne capitale du Japon, se trouve un lieu essentiel: la forêt de Mogari, un endroit censé aidé celles et ceux qui ont perdus un être cher. Une jeune femme, dont le petit garçon est mort et un vieil homme, veuf depuis 33 ans, vont, après une longue errance au milieu des bois, se sentir de nouveau vivants.

© Kumie
© Kumie

Minimaliste, pour ne pas dire zen, La Forêt de Mogari bénéficie d'une très belle image (la réalisatrice a d'abord étudié la photographie avant de passer au cinéma), de longs plans-séquences, d'acteurs habités, mais distille, après un début prometteur, un ennui incommensurable qui finit par laisser la place à l'agacement... Dommage.



par Bérénice  Balta

Article publié le 26/05/2007 Dernière mise à jour le 26/05/2007 à 18:25 TU

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