Cinéma
Cannes 2007 : Le palmarès
(Photo : Reuters)
La 60e édition du festival de Cannes, s'est refermée dimanche soir sur un palmarès plutôt homogène. Le jury, présidé par Stephen Frears a récompensé 9 des 22 films en compétition.
Le renouveau du cinéma roumain observé depuis 3, 4 ans vient d'être couronné par La Palme d'Or attribuée à 4 mois, 3 semaines et 2 jours de Cristian Mungiu, un film âpre sur une jeune femme qui cherche à se faire avorter dans la Roumanie de Ceaucescu. La japonaise Naomi kawase, récompensé il y a 10 ans par la Caméra d'Or, a obtenu, elle, le Grand Prix pour La Fôret de Mogari, où comment faire le deuil de ceux que l'on a perdu. Les Prix d'interprétation féminine et masculine sont allés respectivement à la Sud-coréenne Jeon Do Yeon pour son rôle dans Secret Sunshine et au russe Konstantin Lavronenko pour Le bannissement. Turco-allemand, Fatih Akin est reparti avec le Prix du scénario pour le superbe De l'autre côté, histoires croisées de différents personnages entre l'Allemagne et la Turquie. L'Américain Julian Schnabel, peintre et réalisateur, a été auréolé du Prix de la Mise en scène pour le subtile Le scaphandre et le papillon adapté du récit du journaliste Jean-Dominique Bauby.
Enfin Stephen Frears et ses acolytes ont accordés le Prix du Jury, ex-æquo, à Lumière silencieuse du mexicain Carlos Reygadas, sur une communauté mennonite repliée sur elle-même et à Persepolis, formidable film d'animation en noir et blanc sur les souvenirs d'enfance en Iran de la réalisatrice Marjanne Satrapi. Elle a co-signé son film avec Vincent Paronaud. Un palmarès plutôt homogène qui récompense des films d'auteurs.
(Photo : AFP)
La cinéaste japonaise Naomi Kawase à Cannes lauréate du Grand Prix. (Photo : Reuters) |
Les cinéastes Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, Prix du jury pour le film d'animation «Persepolis». (Photo : Reuters) |
par Bérénice Balta
Article publié le 27/05/2007 Dernière mise à jour le 27/05/2007 à 19:05 TU