EN BREF

Avant le G8, la querelle s'amplifie entre Bush et Poutine

Lors de son escale à Prague, le président Bush a cherché à rassurer la Russie en lui offrant de participer au projet américain de bouclier antimissile en Europe. Il s’agit d’un système «purement défensif, qui ne vise pas la Russie», a indiqué le président américain. «La Russie n’est pas notre ennemi», a encore déclaré le président Bush. A plusieurs reprises, Moscou a déjà fait part de sa désapprobation concernant ce projet.

S’il a cherché l’apaisement sur cette question du bouclier antimissile, le président américain s’est en revanche montré très critique sur la vie politique et sociale en Russie. «En Russie, on fait dérailler les réformes qui promettaient de donner le pouvoir au peuple, avec de troublantes conséquences pour l’évolution démocratique», a déclaré George Bush. Un porte-parole du Kremlin a aussitôt rejeté ces critiques : «La Russie est un pays démocratique qui partage des valeurs mondiales et européennes communes». Ce porte-parole a une nouvelle fois condamné le projet de bouclier américain en Europe.

George W.Bush a eu ces propos très durs pour la Russie avant de se rendre dans la station balnéaire allemande où va se tenir le G8. Le président américain y rencontrera Vladimir Poutine pour des entretiens qui ont toutes les chances d’être crispés.

Article publié le 05/06/2007 Dernière mise à jour le 05/06/2007 à 19:58 TU