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Etats-Unis/Russie

Rencontre en marge du sommet du G8

George Bush et Vladimir Poutine doivent s'entretenir en marge du sommet du G8 

		(Photos : AFP)
George Bush et Vladimir Poutine doivent s'entretenir en marge du sommet du G8
(Photos : AFP)
Après un dîner hier soir, les chefs d'Etat et de gouvernement du G8 entament aujourd'hui les discussions officielles à Heiligendamm, dans le nord-est de l'Allemagne. Il y aura tout d'abord, ce matin, un débat sur la situation de l'économie mondiale, puis un déjeuner consacré aux crises internationales. Dans l'après-midi, les dirigeants aborderont l'épineux dossier du réchauffement climatique. En marge du sommet, le président américain doit s'entretenir avec son homologue russe. Les liens entre les deux hommes se sont sérieusement distendus ces derniers temps.

Avec notre envoyée spéciale permanente aux Etats-Unis

«C'est une relation compliquée», a déclaré George Bush en évoquant ce qu'il appelle «son amitié» avec Vladimir Poutine. Personne ne le contredira, dès le début leurs rapports ont été surprenants.

Avant d'être élu, George Bush et son entourage avaient signalé que l'époque de ce qu'ils appelaient «les aimables conversations avec la Russie» était révolue. Façonnées par l'influence de Condoleezza Rice, grande spécialiste universitaire de l'ex-Union soviétique, les nouvelles relations avec la Russie devaient être centrées uniquement autour des intérêts communs. Elles ont d'ailleurs très mal commencé avec l'expulsion de 50 diplomates russes pour espionnage six semaines après l'arrivée de George Bush à la Maison Blanche. Les deux présidents ont tardé à se rencontrer et lorsque cela s'est produit le 16 juin 2001, George Bush a foudroyé de surprise les observateurs avec un compte-rendu sentimental de leur premier contact. «J'ai regardé cet homme dans les yeux», a-t-il dit, «j'ai vu son âme et j'ai aimé ce que j'y ai vu».

George Bush et Vladimir Poutine se sont depuis lors regardés dans les yeux à maintes reprises et en divers endroits dont un mémorable week-end au ranch. Les hauts et les bas de leur affection ont été gouvernés par des problèmes de sécurité. Ils ont atteint leur zénith après le 11-Septembre, et sombré lorsqu'il a été question de vente de matériel sensible à l'Iran ou de bouclier anti-missiles.

Avec Anne Toulouse



Article publié le 07/06/2007 Dernière mise à jour le 07/06/2007 à 05:18 TU