Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Législatives 2007

Bayrou reste au centre

Le président du MoDem, François Bayrou. 

		(Photo : Reuters)
Le président du MoDem, François Bayrou.
(Photo : Reuters)

Ni droite, ni gauche. A cinq jours du deuxième tour des législatives, le président du MoDem fait savoir qu’il ne donnera pas de consignes de vote, malgré la main tendue par Ségolène Royal, et le geste de bonne volonté de l’UMP.


Il n'y aura pas d'accord national, pas de rapprochement officialisé entre la socialiste Ségolène Royal et le centriste François Bayrou. Le MoDem ne participera pas à la recomposition du PS : les tentatives amorcées dans l'entre deux tours de la présidentielle appartiennent à l'histoire.

François Bayrou n'a pas souhaité répondre au message téléphonique de Ségolène Royal. Le chef de file des centristes martèle son indépendance et revient à sa ligne «ni droite, ni gauche».

Il est vrai que les socialistes ne voyaient pas tous d'un bon oeil cette nouvelle alliance. «Ni désistement, ni accord» martelait François Hollande lundi, pendant que Ségolène Royal appelait François Bayrou pour lui proposer la poursuite d'un dialogue.

A droite non plus

Contrairement à la présidentielle où il avait fait savoir qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy, le chef de file des centristes ne donnera pas de consigne de vote pour ce deuxième tour des législatives. Pas de mariage gauche/centre, pas de réconciliation possible non plus avec l'UMP.

Dans un geste d'ouverture, Nicolas Sarkozy a obtenu que le candidat UMP se retire dans la circonscription de François Bayrou. Ce dernier devrait donc vraisemblablement l'emporter face à une candidate socialiste, et devenir ainsi un des seuls députés de son parti centriste.

avec Isabelle Chenu 

François Bayrou

Président du MoDem

«Je ne donnerai pas de consignes de vote. Je ne veux pas entrer dans ce genre de mécanisme et de phénomène.»



Article publié le 12/06/2007 Dernière mise à jour le 12/06/2007 à 11:46 TU