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Des enfants au lever du jour dans le camp d’Abou Shok, 2004 Le dispositif humanitaire s’est difficilement mis en place au début de la crise en raison de l’obstruction administrative pratiquée par les autorités. «Depuis mai 2004 il est moins difficile d'entrer au Darfour, explique un humanitaire, mais les problèmes de sécurité, en revanche, ont progressivement augmenté depuis fin 2005». |
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| Un vieil homme devant la mosquée d’El-Fasher, la capitale du Darfour Nord, 2006 Tous les habitants du Darfour sont musulmans. Le conflit n’a aucune dimension religieuse, c’est d’abord un conflit lié à la marginalisation de la région et au manque de régulation des tensions entre communautés. |
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| L’aéroport d’El-Fasher, la capitale du Darfour Nord, 2004 C’est dans cet aéroport qu’a eu lieu la première grande bataille du conflit. La destruction de plusieurs appareils et la capture d’un général de l’aviation sont vécues comme une humiliation par les autorités soudanaises, qui lancent une campagne de contre-insurrection en s’appuyant sur des milices. |
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Photo aérienne d’un village vidé de ses habitants, 2005 Selon des estimations basées sur des photos satellites, plusieurs centaines de villages ont été détruits au cours de la violente campagne de destruction lancée par les milices pro-gouvernementales. |
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| Une femme dans le camp d’Abou Shok, 2004 La plupart des victimes du conflit sont mortes dans les premières années du conflit soit par assassinat, soit des suites de leur déplacement. On pense qu’il y a eu au moins 200 000 morts dans cette crise du Darfour. Plus de deux millions de personnes ont fui vers les camps pour trouver un peu plus de sécurité. Plus de deux cent mille ont franchi la frontière avec le Tchad. |
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Un combattant du «MLS-Freewill», l’une des factions du Mouvement de Libération du Soudan, 2006 Le MLS est né de l'alliance de groupes d'autodéfense avant tout préoccupés par le sort de leurs populations... C'est donc surtout ce MLS qui s’est décomposé au fil du temps. |
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| Femme sur la route 2005 Dès qu’ils sortent des camps les déplacés du Darfour courent le risque d’être attaqués. De nombreuses femmes ont été violées en allant chercher du bois ou de l’eau. |
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Des combattants du « MLS-Minawi », 2006 En signant l’accord de paix du 5 mai 2006, Minni Arkou Minawi a pu faire revenir une partie de ses combattants dans la capitale Khartoum. Depuis ce retour, des accrochages ont cependant eu lieu entre les ex-rebelles et les forces de sécurité. |
| Un homme des forces de sécurité soudanaises, Tawilla 2006 Selon de nombreux témoignages, ces forces de sécurité soudanaises ont été complices des milices pendant la campagne de destruction de 2003-2004. Les déplacés affirment que l’armée et la police soudanaise continuent à se livrer à des exactions dans le Darfour. |
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Une briqueterie dans le camp d’Abou Shok, 2006 La prolongation du conflit et l’impossibilité de revenir dans les villages ont conduit à la transformation de certains camps de déplacés en véritables petites villes où l’on trouve désormais des rues, des murs de briques et des toits en paille. |
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| Une jeune femme dans le camp de Zamzam, Darfour Nord, 2006 La situation s’est apaisée dans le camp après la signature de l’accord d’Abuja : de nombreuses familles de Zamzam sont les familles de militants du MLS-Minnawi, nouvel allié du pouvoir. |
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| Addis-Abeba, le 28 mai 2004 Les délégations du MLS, du MJE et du gouvernement soudanais signent l’accord qui ouvre la voie à une mission de l’Union africaine. L’accord prévoit dans un premier temps le déploiement de 60 observateurs militaires africains (MILOBs) et 300 militaires chargés d’assurer leur protection, ainsi que des observateurs issus des parties soudanaises. A gauche de la photo, le MLS est représenté par Minni Arkou Minawi qui deviendra deux ans plus tard conseiller spécial du président soudanais Omar el-Béchir sur le Darfour après avoir signé l’accord de paix d’Abuja. |
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Le quartier général de la mission de l’Union africaine Au moment de l’installation de la mission, 2004 (photo de gauche). Le jardin dans lequel flotte le drapeau de l’Union africaine ne tardera pas à être recouvert de préfabriqués où la mission installera ses bureaux. En 2005, les soldats de la mission ont également planté leurs tentes près du discret bâtiment qui était là à l’origine (photo de droite). |
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Des « soldats de la paix » de l’Union Africaine, Nyala dans le Darfour Sud, 2005 Le mandat de l’AMIS la mission de l’Union Africaine était au moment de sa création de surveiller le cessez-le-feu d’avril 2004. En dépit de tentatives d’élargissement du mandat, la force n’a pas su ou pas pu sortir de ce cadre initial. Les déplacés lui reprochent de ne pas prendre leur défense. |
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| Un soldat de l’Union Africaine sous sa tente, dans le quartier général d’El-Fasher, 2005 L’UA a déployé quelque 7000 hommes au Darfour, mais le territoire à surveiller est grand comme la France. |
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Tempête de sable dans les rues d’El Fasher, 2004 |
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| Une manifestation de déplacés du camp de Kalma en faveur d’une intervention internationale, Darfour Sud, 2005 La communauté internationale a fait preuve de beaucoup d’hésitation depuis le début de la crise. Le conseil de sécurité de l’ONU a voté le 31 août 2006 la résolution 1706 appelant au déploiement d’une force onusienne au Darfour, mais face au blocage soudanais elle a abandonné ce projet au profit de celui d’une force hybride UA-ONU. Ce projet a lui-même été retardé par les autorités soudanaises qui n’ont accepté qu’à la mi-juin 2007 le déploiement de cette force… |
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Photos et légendes : Laurent Correau Réalisation multimédia : Claire Wissing
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