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Sommet de l'Union africaine

Contributions : un problème persistant

Article publié le 30/06/2007 Dernière mise à jour le 30/06/2007 à 21:47 TU

Le logo de l'Union africaine(UA)

Le logo de l'Union africaine
(UA)

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine ont poursuivi, ce vendredi, leurs travaux à Accra, en vue de préparer le 9e sommet des chefs d’Etat du 1er au 3 juillet. Ils ont notamment examiné le rapport des ambassadeurs, un texte qui fait le point sur les arriérés de contribution des Etats.

De l’un de nos envoyés spéciaux à Accra, Laurent Correau

La question des contributions poursuit l’Union africaine depuis sa création. Elle se posait à vrai dire déjà du temps de l’OUA. Les arriérés de paiement placent la Commission dans une situation de fragilité financière, au point que dans son projet de réforme, le président Alpha Oumar Konaré cite l’insuffisance des ressources financières comme l’une des entraves à l’efficacité de l’UA.

Les impayés s’élèvent actuellement à 106 millions de dollars. Vingt-et-un pays membres accusent des arriérés d’un an et plus. Vingt cinq n’ont pas d’arriérés mais n’ont toujours pas payé leur contribution pour cette année. Sept seulement sont à jour de tous leurs paiements. Le Liberia, notamment, vient de revenir dans le petit groupe des bons élèves. Il a apuré ses impayés et ne sera donc plus sous le coup de sanctions.

D'autres Etats membres ont retrouvé tous leurs droits au sein de l’UA : la République centrafricaine, la Guinée et la Guinée-Bissau qui ont épongé une partie de leurs arriérés. En revanche, six pays resteront encore sur un strapontin lors du prochain sommet africain : le Cap Vert, la République démocratique du Congo, l’Erythrée, la Mauritanie, Sao Tomé et les Seychelles.