par RFI
Article publié le 03/07/2007 Dernière mise à jour le 03/07/2007 à 11:10 TU
Shinzo Abe lui avait confié, en septembre dernier, une mission de toute importance : imaginer et mettre en place un Conseil de sécurité nationale à l'américaine, chargé de la gestion des crises et de la défense du territoire.
Ce rôle stratégique faisait de cette ancienne journaliste télé de 54 ans l'un des bras droits du Premier ministre nippon. Yuriko Koike était aussi prédisposée à remplacer, au pied levé, le ministre démissionnaire de par son réseau de contacts. Le porte-parole du gouvernement souligne en effet qu'en temps que conseillère pour la sécurité nationale elle avait "toujours su entretenir de bonnes relations avec ses homologues étrangers". Sans compter que cette spécialiste du Moyen-Orient, qui parle couramment l'anglais et l'arabe, est également très active au sein d'un réseau d'échange entre parlementaires japonais et américains. Des qualités diplomatiques doublées d'une expérience du pouvoir. Elle a notamment occupé le poste de ministre de l'Environnement sous le gouvernement Koizumi.
Yuriko Koike, qui prêtera serment mercredi, devra avant tout s'employer à faire oublier la gaffe de son prédécesseur et à redorer le blason de Shinzo Abe. Moins d'un an après son accession au pouvoir, la côte de popularité du premier ministre est au plus bas, à moins d'un mois des sénatoriales japonaises.