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Etats-Unis/Russie

Les divergences persistent

par  RFI

Article publié le 03/07/2007 Dernière mise à jour le 03/07/2007 à 11:18 TU

Le président russe n'a cessé de faire des « ouvertures » (Photo : Reuters)

Le président russe n'a cessé de faire des « ouvertures »
(Photo : Reuters)

Le « sommet du homard » entre le président américain et son homologue russe, qui s’est achevé mardi aux Etats-Unis, aura surtout été axé sur les questions de sécurité internationale. Avec un relatif terrain d'entente sur le dossier nucléaire, mais un relatif blocage sur le bouclier anti-missile.

Côté blocage : le président Bush est resté cramponné à son projet de « bouclier » établi en Pologne et en République tchèque, que Vladimir Poutine considère - à tort ou à raison - comme une menace contre la sécurité de son pays.

Mais le président russe n'a cessé de faire des « ouvertures » : après l'offre aux Américains d'utiliser le radar russe en Azerbaïdjan, il propose d'associer à ce « bouclier » le maximum de pays, dans le cadre, par exemple, du conseil de coopération Otan-Russie, ainsi que la création de Centres d'information à Moscou et à Bruxelles.

Des idées finalement « innovantes », a dû concéder le président américain, qui peut aussi se réjouir de ce que, en prônant une coopération élargie, son collègue russe reconnaisse, de fait, la menace potentielle que représente l'Iran, qui est pourtant un partenaire de poids de Moscou.

D'autant que, sur le plan stratégique et nucléaire, il y a convergence de vues entre Américains et Russes - d'accord pour entamer prochainement les discussions, en vue du renouvellement du traité Start sur la réduction des armes stratégiques ; et pour fournir à d'autres pays de la technologie nucléaire civile, sous le contrôle de l'AIEA, afin d'éviter que ces pays ne se lancent dans le nucléaire militaire ...