par RFI
Article publié le 06/07/2007 Dernière mise à jour le 06/07/2007 à 11:51 TU
« Préoccupant » : c'est le qualificatif qu'avait utilisé mercredi Yuriko Koike, la nouvelle ministre japonaise de la Défense, à propos de l'environnement sécuritaire actuel du Japon.
Le Livre blanc sorti ce vendredi est dans la même ligne : en dépit d'accommodements sur le nucléaire, la Corée du Nord, relève-t-on, ne cesse de perfectionner sa gamme de missiles, y compris à longue portée. Ceux-ci pourront atteindre non seulement toute l'Asie du Sud Est – dont le Japon – mais aller jusqu'à une partie de l'Australie et de l'Alaska.
D'où la nécessité de finir de déployer une défense antimissile « le plus vite possible ». Un programme avait été lancé, en coopération étroite avec les Américains, dès 1999, après le survol d'un missile nord-coréen qui s'était abîmé dans le Pacifique.
Et il a été accéléré, à la suite du tir, l'an dernier, d'une nouvelle série de prototypes : le gouvernement japonais y consacre 1 milliard 300 millions de dollars, pour l'exercice 2007-2008.
Le ministère annonce un premier essai de son missile intercepteur SM-3 fin janvier prochain, à bord d'un des destroyers équipés avec le système de radar antimissile Aegis. Et un exercice anti-missiles est programmé avec des navires américains pour janvier également.