Niger

Le gouvernement mise sur la fermeté

par  RFI

Article publié le 08/07/2007 Dernière mise à jour le 08/07/2007 à 07:07 TU

L'armée nigérienne patrouille dans les rues d'Agadez depuis l'enlèvement du cadre chinois.
(Photo : AFP)

Le travailleur chinois enlevé, jeudi, est toujours détenu par ses ravisseurs. Un cadre supérieur chinois, responsable des activités de prospection de l'uranium dans le nord, Zhang Guohua a été capturé jeudi après-midi par le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) dans la région d'Ingall, à 100 km au sud d'Agadez.

Quarante-huit heures après l’enlèvement du coopérant chinois, la question est sur toutes les lèvres : comment cela a-t-il pu arriver à l’équipe des quarante Chinois du site d’Agelik, bien gardé par une soixantaine de militaires ?

Selon les premiers résultats de l’enquête, le non respect des consignes de sécurité devrait être la cause de l’enlèvement du responsable chinois qui n’a pas voulu de la voiture d’escorte obligatoire que lui a proposée le chef de la sécurité du site. Partis à la poursuite des ravisseurs et de leur otage, sitôt l’alerte donnée, les forces de défense et de sécurité sont rentrées bredouille.

L’urgence aujourd’hui pour le gouvernement « c’est de retrouver le coopérant chinois quelque part emprisonné dans les montagnes ». Pour cela « tous les moyens seront utilisés » a annoncé une source officielle. Cet enlèvement à porté un coup dur à la toute nouvelle mine d’Agelik, qui accuse un mois de retard dans son exploitation. En effet, le responsable chinois tentait de régler une grève des ouvriers lors de son enlèvement.

Devant le durcissement du gouvernement, on craint, ici, à Niamey, que la libération du coopérant chinois ne dépende des rapports de forces entre les forces armées mobilisées dans le nord et le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice).