Nucléaire iranien
Des «discussions constructives» avec l’AIEA
Article publié le 13/07/2007 Dernière mise à jour le 13/07/2007 à 06:13 TU
Le vice-président de l'AIEA, Olli Heininen (à gauche), et e secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale (CSSN) chargé des affaires internationales, Javad Vaeedi, le 12 juillet à Téhéran.
(Photo : Reuters)
Satisfaction de l'Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans le dossier du nucléaire iranien. L'AIEA avait envoyé sur place à Téhéran son vice-directeur, Olli Heinonen. Il a évoqué des discussions constructives et des progrès importants avec les autorités iraniennes. Vendredi matin, le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA, cité par l'agence Isna, a confirmé une prochaine visite des inspecteurs de l'AIEA sur le site du réacteur à eau lourde d'Arak, actuellement en construction.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
C'est un changement de ton concernant le programme nucléaire iranien. Le vice-président de l'Agence internationale de l'énergie atomique Olli Heininen a parlé de « discussions constructives » et de « pas importants » pour régler le problème en suspend en ce qui concerne le programme nucléaire iranien. « Si la coopération continue comme cela nous espérons que les problèmes seront résolus. Pas tout de suite, mais dans un avenir raisonnable », a ajouté ce responsable.
Même ton chez le responsable iranien. « Nous avons fait de bons progrès, il y a eu un accord sur une grande partie des modalités pour la coopération entre l'Iran et l'agence », a déclaré le chef de la délégation iranienne Javad Vaeedi. D'ailleurs les deux parties ont décidé de poursuivre leurs discussions dans les prochaines semaines.
Ces discussions interviennent alors que les grandes puissances menacent de faire adopter une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité pour renforcer les sanctions contre l'Iran. Le Conseil de sécurité a demandé la suspension du programme d'enrichissement d'uranium par Téhéran, ce que l'Iran a toujours refusé. En tout cas ces discussions entre l'Iran et l'agence nucléaire pourraient permettre de trouver une solution pour régler la crise.
