Article publié le 17/07/2007 Dernière mise à jour le 17/07/2007 à 07:53 TU
La fuite d’eau radioactive constatée à la centrale de Kashiwazaki-Kariwa repose la question de la sécurité nucléaire.
( Photo - Reuters )
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Dans la région de Niigata et de Nagano, plus de 12 000 personnes ont trouvé refuge dans des écoles ou des bâtiments publics. Plus de 340 immeubles ont été détruits, 500 autres sont endommagés, plus de 30 000 foyers sont privés d’eau, de gaz et d’électricité. Entassées dans des écoles ou des gymnases, de nombreuses personnes âgées supportent très mal cette situation, et craignent des répliques.
La terre ne cesse de trembler, on enregistre effectivement des centaines de répliques, certaines très violentes, et l’arrivée de la saison des pluies après le passage d’un méchant typhon complique la tâche des sauveteurs.
Le ministre de l’Economie et de l’Industrie a critiqué la lenteur de la réaction de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa après la détection d’un incendie dans un transformateur électrique. La secousse qui a provoqué aussi une fuite d’eau radioactive dans l’océan ne poserait aucun danger pour l’environnement, selon les responsables de la centrale. Le ministre a ordonné sa fermeture jusqu'à ce que toutes les conditions de sécurité soient réunies avant de réactiver ses réacteurs.