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Israël

Un nouveau rapport accable Olmert

Article publié le 18/07/2007 Dernière mise à jour le 18/07/2007 à 19:16 TU

Ehud Olmert est accusé de manquements « intolérables » dans la gestion et dans la protection des civils israéliens lors de la guerre contre le Liban.(Photo : AFP)

Ehud Olmert est accusé de manquements « intolérables » dans la gestion et dans la protection des civils israéliens lors de la guerre contre le Liban.
(Photo : AFP)

Un rapport officiel du contrôleur d'Etat israélien, chargé de superviser le fonctionnement des institutions publiques, est très critique à l'égard du Premier ministre Ehud Olmert. En cause : le manque de protection des civils dans le nord d'Israël durant la guerre contre le Liban, à l'été 2006. Il y a deux mois, la Commission gouvernementale d'enquête du juge Eliahu Winograd avait publié un rapport provisoire, dénonçant des « ratés graves » dans la conduite de la guerre, aux niveaux militaire et diplomatique. Durant 34 jours, plus de 4 000 roquettes, tirées par le Hezbollah, s'étaient abattues sur le nord de l'Etat hébreu. Côté israélien, 163 personnes ont été tuées, dont 44 civils.

Avec notre correspondante à Jérusalem, Dominique Roch

Ehud Olmert en particulier, et son ancien ministre de la Défense, Amir Peretz, sont accusés de manquements « intolérables » dans la gestion et dans la protection des civils israéliens.

Un million de personnes dans le nord d'Israël se sont retrouvées l'été dernier durant 34 jours la cible des roquettes du Hezbollah et elles ont dû fuir vers le sud, car les abris prévus été insuffisants et mal aménagés.

Selon le contrôleur d'Etat, les dirigeants israéliens savaient très bien à la veille de la guerre que le nord du pays risquait d'être bombardé. Mais 18 jours après le début du conflit, il n'y avait toujours pas eu de débat de fond sur la situation des civils.

Pour Micha Lindenstrauss, ces derniers auraient dû être évacués en masse. La réaction du bureau du Premier ministre israélien ne s'est pas faite attendre. Le rapport du contrôleur d'Etat a été qualifié de « populiste », de « superficiel » et d'« inflammatoire ».

L'évacuation des civils en masse du nord d'Israël, assure-t-on, n'a jamais été à l'ordre du jour, et ce pour ne pas projeter un message de faiblesse vis-à-vis du Hezbollah.