Article publié le 20/07/2007 Dernière mise à jour le 20/07/2007 à 07:32 TU
Pour Bachar al Assad (à gauche), la relation irano-syrienne est une relation à long terme.
( Photo : Reuters )
Avec l'un de nos correspondants à Beyrouth, Frédéric Domont
Pour Mahmoud Ahmadinejad, Israël s’affaiblit de jour en jour. Le président iranien l’a dit à Hassan Nasrallah après une rencontre surprise et audacieuse à Damas.
Car le secrétaire général, persuadé qu’Israël veut l’assassiner, vit dans la clandestinité depuis la guerre de l’été dernier. Ceci ne l’a pas empêché de se rendre dans la capitale syrienne pour y rencontrer l’ultra conservateur iranien, en visite officielle à Damas.
Mamoud Ahamadinejad a félicité le numéro un du Parti de Dieu pour sa résistance face à Israël, qui a reconnu son échec face au Hezbollah, le premier depuis la création de l’Etat hébreu en 1948.
Le président iranien avait auparavant, de concert avec le chef de l’Etat syrien, affirmé la nécessité de consolider l’unité et l’entente nationale de tous les Libanais, qui peut assurer, selon eux, la sécurité et la stabilité du Liban.
Israël dénonce ce vendredi une « alliance stratégique » entre la Syrie et l'Iran, estimant qu'elle fait planer des doutes sur les intentions de paix syriennes. « On ne peut être ami de celui qui incarne le refus le plus extrême de la paix avec Israël et attendre de la communauté internationale qu'elle considère la Syrie comme un pays oeuvrant pour la paix », selon le ministère des Affaires étrangères.
Avec AFP