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Syrie / Iran / Liban

Le soutien renforcé de l'Iran à la Syrie et au Hezbollah

Article publié le 20/07/2007 Dernière mise à jour le 20/07/2007 à 07:32 TU

Pour Bachar al Assad (à gauche), la relation irano-syrienne est une relation à long terme. ( Photo : Reuters )

Pour Bachar al Assad (à gauche), la relation irano-syrienne est une relation à long terme.
( Photo : Reuters )

Alors que la Syrie reste très isolée sur la scène internationale, le président iranien est venu pousser ses pions en réaffirmant les liens spéciaux entre Téhéran et Damas, et la convergence de leurs analyses sur la situation au Liban et au Proche Orient. Mahmoud Ahmadinejad a aussi rencontré plusieurs représentants de mouvements palestiniens opposés à Mahmoud Abbas, et il s’est aussi entretenu avec le chef de son allié sur la scène libanaise, le cheikh Hassan Nasrallah, qui se cache depuis la guerre au Liban de l’été 2006.

Avec l'un de nos correspondants à Beyrouth, Frédéric Domont

Pour Mahmoud Ahmadinejad, Israël s’affaiblit de jour en jour. Le président iranien l’a dit à Hassan Nasrallah après une rencontre surprise et audacieuse à Damas.

Car le secrétaire général, persuadé qu’Israël veut l’assassiner, vit dans la clandestinité depuis la guerre de l’été dernier. Ceci ne l’a pas empêché de se rendre dans la capitale syrienne pour y rencontrer l’ultra conservateur iranien, en visite officielle à Damas.

Mamoud Ahamadinejad a félicité le numéro un du Parti de Dieu pour sa résistance face à Israël, qui a reconnu son échec face au Hezbollah, le premier depuis la création de l’Etat hébreu en 1948.

Le président iranien avait auparavant, de concert avec le chef de l’Etat syrien, affirmé la nécessité de consolider l’unité et l’entente nationale de tous les Libanais, qui peut assurer, selon eux, la sécurité et la stabilité du Liban.

Israël dénonce ce vendredi une « alliance stratégique » entre la Syrie et l'Iran, estimant qu'elle fait planer des doutes sur les intentions de paix syriennes. « On ne peut être ami de celui qui incarne le refus le plus extrême de la paix avec Israël et attendre de la communauté internationale qu'elle considère la Syrie comme un pays oeuvrant pour la paix », selon le ministère des Affaires étrangères.

Avec AFP