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France/Afrique

Premier voyage de Sarkozy en Afrique noire

Article publié le 20/07/2007 Dernière mise à jour le 20/07/2007 à 09:24 TU

Lors de sa visite à Dakar, comme ministre de l'Intérieur, en septembre 2006, Nicolas Sarkozy avait reçu comme cadeau un boubou blanc et or.(Photo : AFP)

Lors de sa visite à Dakar, comme ministre de l'Intérieur, en septembre 2006, Nicolas Sarkozy avait reçu comme cadeau un boubou blanc et or.
(Photo : AFP)

Nicolas Sarkozy a choisi le Sénégal et le Gabon pour son premier déplacement en Afrique noire, les 26 et 27 juillet prochains. Au départ, le président français avait envisagé de se rendre dans d'autres pays africains, mais il a finalement choisi de privilégier deux partenaires traditionnels de la France. Son discours de Dakar devrait préciser les projets français en matière d'aide au développement. La possibilité d’une étape libyenne, annoncée par Tripoli cette semaine, n’est pas confirmée.

Avant son élection, Nicolas Sarkozy avait annoncé une rupture dans les relations franco-africaines. Et il y a encore deux semaines, son entourage évoquait une première tournée africaine dans des pays qui n'appartiennent pas au pré carré français, comme le Ghana, le Congo Kinshasa ou l'Afrique du Sud.

Mais finalement, le nouveau président français reste dans les pas de son prédécesseur. Comme Jacques Chirac en 1995, il réserve son premier déplacement en Afrique noire à deux anciennes colonies françaises où la France entretient encore des bases militaires, le Sénégal et le Gabon. Seule différence avec le Chirac de 95 : il n'ira pas en Côte d'Ivoire, à cause de la crise actuelle.

C'est jeudi prochain, à Dakar, que Nicolas Sarkozy prononcera le grand discours de cette tournée. Pour Abdoulaye Wade, c'est une aubaine politique, après le scrutin présidentiel controversé de février et les électionslégislatives que l'opposition a boycottées le mois dernier.

Quant à l'étape de Libreville, elle ne peut que ravir Omar Bongo Ondimba. Celui-ci n'a pas du tout apprécié que la justice française ait ouvert, le 18 juin dernier, une enquête préliminaire sur ses biens immobiliers en France. Il l'a fait savoir à l'Elysée. A-t-il demandé un geste en compensation à son vieil ami Nicolas Sarkozy ? En tout cas, la visite de ce dernier ne peut que lui mettre du baume au coeur.

Par RFI