Union européenne/Libye

Renforcement général des relations

par  RFI

Article publié le 25/07/2007 Dernière mise à jour le 25/07/2007 à 12:45 TU

La Commission européenne a publié le mémorandum signé avec le secrétaire d'Etat libyen aux Affaires européennes qui détaille les différents volets de la future coopération entre l'Union des vingt-sept et la Libye. On en sait donc un peu plus sur le contenu de l'accord intervenu pour la libération des infirmières et du médecin bulgares.

 

Sera instauré un dispositif de surveillance des frontières libyennes, en mer comme sur la terre, pour faire face à l'immigration clandestine.
(Photo: Olivier Chermann/RFI)

Au centre de l'affaire, le traitement médical des enfants infectés par le virus du sida sera assuré par l'Union européenne. Y compris par des soins spécialisés administrés dans des hôpitaux européens.

Les Vingt-Sept contribueront également à faire du centre de Benghazi pour les maladies infectieuses un pôle d'excellence.

Mais, au-delà de ce problème de santé publique, c'est un renforcement général des relations euro-libyennes qui sera examiné dès le mois d'octobre. Un accès facilité des exportations libyennes de produits agricoles et de la pêche vers le marché européen. Des aides dans le domaine archéologique. Des bourses aux étudiants libyens. Des voyages plus faciles de part et d'autre sur le plan des visas.

Enfin, l'instauration d'un dispositif de surveillance des frontières libyennes en mer comme sur la terre pour faire face à l'immigration clandestine.

Toutes ces mesures auront bien sûr un coût non évalué à ce jour. La commission maintient que l'Union n'a, pour l'instant, financé le fonds international de Benghazi qu'à hauteur de 2 millions et demi d'euros.