Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Afghanistan / Corée du Sud

Nouveau sursis pour les otages sud-coréens

Article publié le 27/07/2007 Dernière mise à jour le 27/07/2007 à 23:59 TU

A Séoul, lors d'un rassemblement de soutien aux otages, des Sud-coréens ont écrit avec des bougies : «&nbsp;<em>Pour un retour sain et sauf</em>&nbsp;».(Photo : Reuters)

A Séoul, lors d'un rassemblement de soutien aux otages, des Sud-coréens ont écrit avec des bougies : « Pour un retour sain et sauf ».
(Photo : Reuters)

Au lendemain de l'assassinat de l'un des vingt-trois otages Sud-Coréens par les talibans, l'un d'entre eux a lancé un appel au secours, lors d'un entretien téléphonique diffusé jeudi sur le site internet de la chaîne de télévision américaine CBS. Sur la bande sonore, une voix de femme implore : « Nous sommes dans une situation très difficile. S'il vous plaît, aidez-nous. » L'ultimatum donné au gouvernement afghan par les talibans expire vendredi midi, heure locale, soit 7h30 en temps universel. Ils réclament un échange de prisonniers.

Avec notre correspondante à Kaboul, Brigitte Brault

Une nuit d'angoisse de plus mais une lueur d'espoir pour les dix-huit femmes et les quatre hommes retenus depuis une semaine par les talibans. Quelques heures de répit pour les négociateurs sud-coréens et le gouvernement afghan, pour répondre, ou non, aux exigences des ravisseurs : la libération du même nombre de talibans que d'otages.

Une revendication qui met le gouvernement afghan dans un grand embarras. Le président Karzaï avait annoncé publiquement qu'il ne cèderait plus à ce type de chantage. Mais cette fois-ci, il n'a pas annoncé sa décision.

Plus aucune information n'est donnée sur l'otage allemand et ses quatre collègues aghans kidnappés la veille de l'enlèvement des Sud-coréens, dans la même région, à une centaine de kilomètres de Kaboul.

Au-delà de l'angoisse, des questions doivent être posées. Le ministère de l'Intérieur afghan vient de recommander au personnel des ONG de se déplacer en avion ou avec une escorte armée pour leurs voyages en province.

Des consignes qui existaient jusqu'en septembre 2006, et qui avaient été levées, sans aucune explication, par les autorités afghanes alors que le pays allait connaître une succession d'enlèvements à l'isssue parfois dramatique.