Article publié le 27/07/2007 Dernière mise à jour le 27/07/2007 à 23:59 TU
A Séoul, lors d'un rassemblement de soutien aux otages, des Sud-coréens ont écrit avec des bougies : « Pour un retour sain et sauf ».
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Kaboul, Brigitte Brault
Une nuit d'angoisse de plus mais une lueur d'espoir pour les dix-huit femmes et les quatre hommes retenus depuis une semaine par les talibans. Quelques heures de répit pour les négociateurs sud-coréens et le gouvernement afghan, pour répondre, ou non, aux exigences des ravisseurs : la libération du même nombre de talibans que d'otages.
Une revendication qui met le gouvernement afghan dans un grand embarras. Le président Karzaï avait annoncé publiquement qu'il ne cèderait plus à ce type de chantage. Mais cette fois-ci, il n'a pas annoncé sa décision.
Plus aucune information n'est donnée sur l'otage allemand et ses quatre collègues aghans kidnappés la veille de l'enlèvement des Sud-coréens, dans la même région, à une centaine de kilomètres de Kaboul.
Au-delà de l'angoisse, des questions doivent être posées. Le ministère de l'Intérieur afghan vient de recommander au personnel des ONG de se déplacer en avion ou avec une escorte armée pour leurs voyages en province.
Des consignes qui existaient jusqu'en septembre 2006, et qui avaient été levées, sans aucune explication, par les autorités afghanes alors que le pays allait connaître une succession d'enlèvements à l'isssue parfois dramatique.