Article publié le 27/07/2007 Dernière mise à jour le 27/07/2007 à 21:51 TU
Nicolas Sarkozy accueilli, vendredi, par son homologue gabonais Omar Bongo à l'aéroport de Libreville.
(Photo : AFP)
Nicolas Sarkozy n’est pas venu au Gabon par hasard : « Si je suis là, a-t-il dit, c’est parce que ce pays est un ami fidèle de la France, quelques soient les majorités à Paris ». Et son président, « doyen des chefs d’Etats africains, a toujours joué un rôle clé pour résoudre les crises dans la sous-région », a-t-il affirmé.
Omar Bongo, assis à trois mètres de Nicolas Sarkozy, était évidemment aux anges. Le visage du chef d’Etat gabonais s’est assombri quand Nicolas Sarkozy a été interrogé sur l’enquête préliminaire que la justice française a ouverte le mois dernier sur les biens immobiliers des chefs d’Etat gabonais et congolais en France.
Mais très vite la réponse du président français a dû rassurer Omar Bongo : « Je ne vois pas au nom de quoi cette enquête préliminaire devrait avoir d'impact sur les relations entre la France et le Gabon », a déclaré Nicolas Sarkozy. « Si chaque fois qu’il y avait des enquêtes judiciaires il fallait arrêter les relations, on ne les aurait pas arrêtées uniquement du côté africain, si vous voyez ce que je veux dire ! » a-t-il ajouté dans une allusion transparente aux ennuis judiciaires de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin.