par RFI
Article publié le 07/08/2007 Dernière mise à jour le 07/08/2007 à 19:02 TU
Le changement de cap de la grande Bretagne se précise. Depuis l'arrivée de Gordon Brown au pouvoir, George Bush sait que son meilleur allié n'est plus aussi fidèle. Gordon Brown était tout comme Tony Blair un fervent partisan de la guerre en Irak mais il paraît plus sensible que son prédécesseur aux états d'âme des Britanniques.
Majoritairement hostiles à la guerre, les Britanniques réclamaient également la libération des 9 détenus britanniques à Guantanamo au nom du respect du droit international. Tony Blair a obtenu leur libération avant son départ, mais il avait refusé d'intervenir en faveur des étrangers qui avaient des liens avec la grande Bretagne.
Ils sont cinq à avoir été titulaires d'un permis de séjour ou bénéficiaire du droit d'asile. Leurs familles avaient engagé sans succès une procédure devant les tribunaux britanniques pour contraindre le gouvernement à effectuer des démarches en vue de leur remise en liberté.
En réclamant la libération de ces cinq prisonniers et en demandant leur retour au Royaume-Uni, le Foreign Office infléchit la ligne fixée par l'ancien Premier ministre.
Une démarche qui répond malgré tout à la nouvelle politique de Washington qui ne pourra pas garder éternellement sous le statut d'« ennemi combattant » non reconnu internationalement des détenus soupçonnés d'être membres d'al-Qaïda.