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Etats-Unis / Mexique

Un plan bilatéral contre les cartels de la drogue

Article publié le 09/08/2007 Dernière mise à jour le 09/08/2007 à 05:45 TU

Les Etats-Unis entraîneraient policiers et militaires mexicains aux méthodes les plus efficaces pour lutter contre les trafiquants.(Photo : AFP)

Les Etats-Unis entraîneraient policiers et militaires mexicains aux méthodes les plus efficaces pour lutter contre les trafiquants.
(Photo : AFP)

Américains et Mexicains vont travailler main dans la main pour lutter contre les trafiquants de drogue. Le président mexicain Felipe Calderon qui avait affiché par plusieurs reprises sa volonté de lutter contre le trafic de drogue est décidé à coopérer avec Washington. Pour l'instant, le département d'Etat s'est refusé à confirmer l'existence d'un plan qui pourrait être annoncé le 20 août lors du sommet nord-américain de Montebello au Québec.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Le plan prévoit de fournir aux Mexicains un équipement sophistiqué pour combattre les cartels qui ont fait 3 000 morts en un an. Les Etats-Unis entraîneraient aussi policiers et militaires mexicains aux méthodes les plus efficaces pour lutter contre les trafiquants.

C'est un peu ce qu'avaient fait les Américains en Colombie avec des résultats mitigés. Plus que Vincente Fox, Felipe Calderon est décidé à agir et à coopérer avec Washington. Il a déjà, à la grande satisfaction de la Maison Blanche, extradé aux Etats-Unis de nombreux trafiquants et affecté 20 000 soldats et policiers à la lutte antidrogue.

Le département d'Etat s'est refusé à confirmer l'existence d'un tel plan qui pourrait être annoncé le 20 août lors du sommet nord-américain de Montebello au Québec. La discrétion américaine s'explique par le fait que Washington tient à ménager les susceptibilités des Mexicains toujours soupçonneux à l'égard de leur puissant voisin. La perspective d'avoir des militaires américains pour entraîner l'armée mexicaine sur son territoire ne les enchantent guère. Il faudra donc beaucoup de doigté pour en faire accepter l'idée.

Le président Calderon, pour effacer l'impression que son pays a besoin de l'aide américaine, répète qu'en tant que principal consommateur de drogue, c'est la responsabilité des Etats-Unis de stopper le trafic.