Article publié le 14/08/2007 Dernière mise à jour le 14/08/2007 à 15:36 TU
Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Ils étaient nombreux à vouloir recruter Alan Greenspan. A l’arrivée, la Deutsche Bank l’a emporté. L’ancien patron de la Réserve américaine va conseiller la banque allemande en matière d’investissements. Il participera à deux ou trois réunions par trimestre avec des banquiers et des clients, donnera ses conseils par téléphone et collaborera à des analyses du marché.
Les bonnes relations entre Greenspan et le patron de la Deutsche Bank, Joseph Ackermann, qui s’admirent réciproquement, expliquent que l’institution allemande l’ait emporté. L’opération est une bonne affaire pour l’image de la Deutsche Bank qui espère particulièrement marquer des points aux Etats-Unis grâce à son nouveau conseiller.
La Deutsche Bank réalise les trois quarts de son bénéfice, qui a encore atteint des records au premier semestre, dans le secteur des investissements. Ces bons résultats contrastent avec une image moyenne en Allemagne : la clientèle privée a été négligée, des licenciements massifs ont eu lieu et diverses reprises de concurrents ont échoué.