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Retour anticipé et sans problème pour Endeavour

par Christian Sotty

Article publié le 22/08/2007 Dernière mise à jour le 22/08/2007 à 07:48 TU

La navette américaine Endeavour s’est donc posée sans encombre, ce mardi 21 août 2007 à 16h32 TU, sur sa piste du Cap Canaveral en Floride à l’issue d’une mission couronnée de succès, même si celle-ci a dû être écourtée d’une journée par crainte du passage de l’ouragan Dean du côté du Texas. Les ingénieurs de la Nasa redoutaient que le passage de l’ouragan Dean ne perturbe le fonctionnement du Centre spatial de Houston, où les vols de la navette sont supervisés.

 

Retour de la navette spatiale Endeavour à Cap Canaveral. (Photo : Reuters)
Retour de la navette spatiale Endeavour à Cap Canaveral.
(Photo : Reuters)

Cette 118e mission de navette s’est conclue par un retour sans problème vers la terre, malgré la griffure d’une tuile du bouclier thermique.

Mais il faudra s’y faire jusqu’à ce que les navettes prennent leur retraite en 2010. Ce genre d’événement est le lot de tous les envols passés, présents et à venir des navettes. Il convient simplement de bien vérifier le bouclier thermique une fois le vaisseau arrivé en orbite pour savoir si une réparation s’impose avant de revenir vers la terre.

Plusieurs temps forts ont marqué cette mission réussie d’Endeavour. Le premier d’entre eux a été la présence à bord de Barbara Morgan, cette institutrice qui fut autrefois la doublure de Christa Mac Auliffe, qui devait périr avec ses compagnons d’envolée voici un peu plus de 10 ans, à bord de Challenger, dans le ciel de Floride. Et les explications cosmiques de Barbara ont été appréciées des enfants lors des liaisons entre la terre et la station.

Autres grands moments du vol : les sorties extra-véhiculaires des spécialistes mission. Pour installer la structure métallique appelée à recevoir de nouveaux panneaux solaires pour augmenter la puissance électrique de la station. Puis pour changer le gyroscope défaillant de l’ISS (station spatiale internationale), et permettre à la station de bien positionner sa posture dans l’espace selon les besoins.

Ne reste plus aujourd’hui qu’une douzaine de vols de navettes pour achever l’ISS. Après quoi ce sera l’heure de la retraite après 30 années d’activités époustouflantes