Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Espagne

Premier attentat depuis la rupture de la trêve de l'ETA

par  RFI

Article publié le 24/08/2007 Dernière mise à jour le 24/08/2007 à 12:00 TU

La police fait les premiers constats après l'attentat survenu ce vendredi 24 août à Durango.(Photo : Reuters)

La police fait les premiers constats après l'attentat survenu ce vendredi 24 août à Durango.
(Photo : Reuters)

Deux gardes civils espagnols ont été légèrement blessés, tôt vendredi matin, au Pays Basque espagnol, dans l'explosion d'une fourgonnette piégée garée devant leur caserne à Durango, dans le nord de l'Espagne. L'explosion a eu lieu a 3h30 du matin ; elle a fait deux blessés légers parmi les gardes civils et d'importants dégâts matériels. Cet attentat semble porter la signature de l'organisation indépendantiste basque ETA. Il s'agirait alors du premier attentat depuis la rupture de la trève.

Pour la garde civile espagnole, cible privilégiée de l'ETA, tout indique que c'est l'organisation independantiste basque qui a perpétré cet attentat.

Les plaques portugaises d'un autre véhicule que ces mêmes terroristes ont fait explosé, un peu plus tard dans une localité voisine sans faire de vicitme, pourrait confirmer l'implication de l'ETA.

La police espagnole avait en effet découvert le 21 juin, dans le sud de l'Espagne, près de la frontière portugaise, un véhicule rempli de 130 kilos d'explosifs. La voiture avait été louée au Portugal et abandonnée à la hâte, par un commando de l'ETA, à proximité d'un contrôle routier.

Depuis que l'ETA a rompu en juin dernier le cessez-le-feu qu'elle avait elle-même décrété, les Espagnols s'attendaient à une nouvelle vague d'attentats.

Les polices françaises et espagnoles ne sont pas restées inactives. Plusieurs centaines de kilos d'explosifs ont été saisis et 18 membres de l'ETA arrêtés dont le chef de l'appareil logistique de l'organisation. Mais ces succès policiers n'ont fait que retarder le moment fatidique où les terroristes allaient recommencer à agir.

L'ETA avait d'ailleurs rompu de facto son cessez-le-feu le 30 décembre 2006 avec l'attentat à l'aéroport de Madrid qui avait fait deux morts. Cet attentat avait enterré la tentative de règlement pacifique lancée par José Luis Rodriguez Zapatero.