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Revue de presse Asie

Revue de presse Asie du 30/08/2007

Feuilleton politique au Pakistan

Un suspense savamment entretenu par quelques acteurs majeurs tels le président Musharraf et les anciens ministres en exil, Nawaz Sharif et Bénazir Bhutto, qui distillent les informations au compte-gouttes dans les journaux. The Dawn nous apprend que le chef de file de l'opposition pourait rentrer le 8 septembre prochain, mais l'on ne sait pas encore où il choisira de poser le pied au retour d'un exil forcé de sept ans : Lahore, Islamabad, Karachi ou Peshawar. Et puis une autre question demeure, risque-t-il de se faire arrêter dès son arrivée pour répondre à des accusations de corruption, évasion fiscale et autre trahison, portées contre lui avant son départ ? Selon les experts consultés par The Dawn, s'il lui arrivait ce type d'ennui, il serait sans doute mis hors de cause par la cour, celle-là même qui l'a autorisée à faire son retour au pays.

Suspens à propos des tractations qui se déroulent entre Bénazir Bhutto et le Président Musharraf à Londres 

L'accord de partage du pouvoir entre l'ancienne Premier ministre - qui attend elle aussi de rentrer au Pakistan - et Pervez Musharraf continue de faire couler beaucoup d'encre, jusque dans la presse indienne d'ailleurs, où l'on note que le président du Pakistan rejette l'ultimatum imposé par Bénazir Bhutto. Voilà en tout cas comment les choses sont présentées dans la presse pakistanaise : les deux parties en négociation auraient réglé 95% de leur différend, mais les 5% restant pourraient tout changer. Selon Ziauddin, auteur de l'article paru dans The Dawn : « Musharraf veut être maître du calendrier, pour obtenir le soutien des électeurs du PPP, le parti de Benazir Bhutto, tout en essayant de la marginaliser. Mais elle réclame des garanties, elle tient absolument à revenir à la tête du gouvernement. »

En Australie, les chevaux font la une de l'actualité

La grippe équine, qui touche actuellement les chevaux australiens, a obligé les organisateurs des courses de printemps à annuler la célèbre Coupe Ballina. Jusque là, seul les chevaux de loisir étaient affectés, mais l'épidémie s'est propagée et maintenant ce sont les pur-sang de l'hippodrome Royal Randwick de Sydney qui sont touchés. « La grippe a tué le carnaval de printemps », titre le Sydney Morning Herald. Tous les journaux évoquent le dépit des parieurs et des amoureux des courses de chevaux. Du coup, certains imaginent ce qui, selon eux, pourrait servir de substitut : des chameaux à la place des chevaux ! C'est le quotidien The Australian qui se fait l'écho de cette idée saugrenue. Face à l'appât du gain, les organisateurs de la Coupe Ballina, du nom de la ville qui accueuille la manifestation, on déjà réservé 25 chameaux. Il faut dire que la course est dotée d'une récompense de 40 000 dollars australiens. Mais c'est surtout la ville qui ne veut pas faire le deuil d'une manifestation qui lui amène beaucoup de monde. A l'échelle du pays, les dégats provoqués par la grippe équine pourrait se solder par des pertes considérables : on parle de centaines de millions de dollars, d'après le Daily Telegraph.

Un triste fait divers relance le débat sur le manque d'hôpitaux et de structures d'urgences au Japon

Une femme enceinte de six mois à perdu son bébé après avoir été refusée dans une dizaine d'hôpitaux, incapables de l'accueillir. Ce n'est pas la première fois qu'un tel problème se pose, c'est pour cela que la presse en parle aujourd'hui. La jeune femme qui se plaignait de saignements anormaux a dû passer des heures en ambulance avant de trouver une structure médicale capable de la prendre en charge, mais en plus, sur le dernier trajet, alors qu'elle venait de perdre les eaux, l'ambulance qui la transportait est entrée en collision avec un autre véhicule. L'enquête doit montrer si la perte du bébé est à imputer à cet accident ou à la difficulté de trouver un hôpital. Quoi qu'il en soit, les journaux mettent le doigt sur une défaillance du système hospitalier nippon. Le Japan Times rappelle aussi que l'an dernier, une femme enceinte est morte en couche après avoir essuyé des refus à l'entrée d'une vingtaine d'hôpitaux. En un an, manifestement, les conditions d'admission ne se sont pas beaucoup améliorées.

En Malaisie, la presse évoque des arrestations qui soulèvent le problème des libertés publiques dans ce pays

Si vous comptez voyager en Malaisie, attention à ce que vous écrivez sur votre téléphone portable. Big Brother is watching you (Big Brother vous surveille), pour reprendre l'expression du célèbre roman de George Orwell, 1984. Ainsi, deux auteurs de SMS se sont fait arrêter par la police malaisienne, peut-on lire dans les colonnes du journal Le Star. Les jeunes gens âgés de vingt ans se sont vu reprocher par la police d'avoir propagé des « rumeurs pernicieuses », et les autorités ont donc estimé qu'ils se rendaient coupables de violation de la loi sur la sécurité intérieure. En novembre dernier, des textos (SMS, messages écrits) évoquant la conversion au christianisme de fidèles musulmans malais, avait débouché sur un mouvement de contestation, de la part de la communauté musulmane. Depuis, selon le Strait Times, la police a mis en place toute une série de mesures pour contrôler la situation.


par Sophie  Malibeaux

[30/08/2007]


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