par RFI
Article publié le 01/09/2007 Dernière mise à jour le 01/09/2007 à 13:47 TU
Deux commissaires de police soupçonnés d’avoir fait disparaître 40 kilos de cocaïne, après une saisie de près de 400 kilos, viennent d'être mis en garde à vue au Bénin
(Photo : DEA)
L'Afrique de l'Ouest est aux prises avec les trafiquants de drogue. Toute la région côtière ouest est menacée. Certains pays comme la Guinée-Bissau peuvent déjà être considérés comme des hauts lieux du trafic international. Ainsi, au Bénin, ce sont deux hauts responsables de la police qui viennent d'être mis en garde à vue dans le cadre d'une enquête relative à la saisie d'un important lot de stupéfiants, une saisie record de 350 kg de cocaïne à Ouidah.
De par leur situation géographique, plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest sont des plaques tournantes du trafic de drogue. Il y a quelques jours, onze kilos de cocaïne ont été saisis à Dakar, en provenance de Bissau, devenu lieu de transit pour la drogue venant d’Amérique du Sud.
Le Premier ministre bissau-guinéen vient même d’approuver l’ordre donné par le chef d’état-major d’abattre tout avion qui entrerait dans l’espace aérien de manière illégale. Mais au-delà de la position géographique de ces pays de la côte, les trafiquants profitent bien souvent du laxisme de l’administration et de la complicité de certains fonctionnaires.
D’où l’inquiétude des autorités béninoises qui viennent de mettre aux arrêts deux commissaires de police soupçonnés d’avoir fait disparaître 40 kilos de cocaïne, après une saisie d’environ 400 kilos. La drogue provenait d’une embarcation qui a échoué sur la côte. La police entend renforcer la surveillance des eaux territoriales avec l’appui de la Marine militaire.