par RFI
Article publié le 02/09/2007 Dernière mise à jour le 02/09/2007 à 09:12 TU
Pour le gouvernement malien, il existe une passerelle entre des rebelles nigériens du MNJ et le groupe armé dont on entend parler depuis une semaines dans le nord.
Devant les diplomates accrédités à Bamako hier, Mamadou Clazié Cissouma, le ministre malien de la Défense, a ainsi affirmé : « Les informations que nous avons font état de ce que les hommes d'Ibrahim Ag Bahanga ont effectivement participé aux événement du Niger, et de ce que, vice versa, certains éléments étrangers venant du Niger et d’ailleurs ont participé aussi bien aux attaques qu’à la pose des mines ».
Face à cette situation, et pour éviter une déstabilisation de la sous-région, Bamako a lancé un appel à l’aide internationale.
Moctar Ouane, le ministre malien des Affaires étrangères s'est ainsi exprimé devant le corps diplomatique accrédité au Mali : « Le gouvernement du Mali sait pouvoir compter sur l’appui politique diplomatique et matériel des pays et organisations que vous représentez, et ce, pour endiguer cette nouvelle menace à la paix et à la sécurité internationales que constituent le terrorisme et le trafic d’armes et de drogue ».
Les diplomates présents conviés à la rencontre confient avoir reçu le massage cinq sur cinq, l’un d’eux précisant même : « C’est le moment d’agir, surtout que le gros de la troupe des ex-rebelles maliens s’inscrit toujours dans la dynamique de la paix ».
«Lyad Ag Ghaly a reçu un bon accueil, mais aucun information ne filtrera pendant 24 heures… Le gouvernement malien a des mots très durs pour parler de la rébellion d’Ibrahim Ag Banhanga. »