Article publié le 03/09/2007 Dernière mise à jour le 03/09/2007 à 04:06 TU
Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Ils étaient là depuis quatre ans. Cette nuit, les 500 soldats britanniques de Bassorah ont commencé à se retirer, ils vont rejoindre les 5 000 autres soldats britanniques installés dans un aéroport fortifié à plusieurs km de là.
Ce retrait du centre de Bassorah est hautement symbolique, ce n’est pas la fin de la présence britannique en Irak, mais c’est le début de la fin.
Le ministère de la Défense demande de rester flou sur ce retrait, qui a été annoncé par les Irakiens, parce qu’il craint des attaques suicide de dernière minute.
Il n’y aura plus aucun soldat britannique dans les rues des villes irakiennes.
Le gouvernement présente ce retrait comme une victoire, et espère redonner le contrôle de la province aux Irakiens d’ici quelques semaines.
« Job done » (le boulot est fait) titre le journal The Sun.
Ce n’est pas l’avis de tous : au cours des quatre derniers mois, les soldats britanniques ont subi 600 attaques de roquettes et de mortiers.
« C’est, écrit The Independent, la fin honteuse de la campagne la plus honteuse, la plus inutile et la plus vaine qu’ait jamais entreprise l’armée britannique ».
«Les derniers 500 soldats britanniques ont évacué l'ancien palais de Saddam Hussein qui leur servait de quartier général.»