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Mali / Niger

La peur de la scission

par  RFI

Article publié le 03/09/2007 Dernière mise à jour le 03/09/2007 à 13:28 TU

Les rebelles du groupe armé d'Ibrahim Ag Bahanga se sont retranchés dans cette zone frontalière.(Photo : D. Alpoge/RFI)

Les rebelles du groupe armé d'Ibrahim Ag Bahanga se sont retranchés dans cette zone frontalière.
(Photo : D. Alpoge/RFI)

Le rebelle Ibrahim Ag Bahanga n'a formulé aucune revendication après les enlèvements de soldats. Il a été accusé samedi, par le gouvernement, de vouloir prendre le contrôle d'une zone frontalière afin de se livrer à des trafics. Cependant, les hommes qui lui sont restés fidèles ne seraient pas très nombreux ; ils sont en tout cas, très minoritaires parmi les touaregs maliens qui, l'an dernier, ont accepté de faire la paix avec le pouvoir central.   

Dans le sable du désert malien, mouillé par la pluie, les négociations se poursuivent. On n’a pas encore de détails précis, néanmoins quelques informations ont filtré : les militaires de l’armée régulière, détenus par le groupe armé, seraient bien traités. Parmi eux, il y a quelques blessés :  sur leur libération ainsi que sur celle des autres bien portants, il faut attendre encore quelques jours pour savoir le schéma exact qui se dessine, précisent nos sources.

Ce que le médiateur Iyad Ag Ghaly a obtenu, c’est une prolongation de la trêve. Il a passé une nuit dans le secteur où est retranché le groupe armé, dirigé par Ibrahim Ag Bahanga. Ce dimanche, il s’est rendu un peu plus vers la frontière algérienne, mais toujours en territoire malien. C’est là que sont positionnées les troupes de l’armée régulière. Ces troupes sont secondées par des ex-rebelles touaregs maliens, qui eux ne sont pas en rupture de ban.

Ce lundi, Iyad prendra le chemin en sens inverse pour rencontrer encore une fois son ex-compagnon, Ibrahim Ag Bahanga, afin de poursuivre les négociations. Ici, à Bamako, on suit attentivement les événements et la pluparts des citoyens interrogés souhaitent un règlement pacifique de la crise pour éviter une fracture entre le nord et le sud du pays.