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Irak / Royaume-Uni

Bush arrive, les Britanniques déménagent

Article publié le 03/09/2007 Dernière mise à jour le 03/09/2007 à 15:21 TU

Un convoi de blindés britannique quittant le palais de Bassorah.(Photo : Reuters)

Un convoi de blindés britannique quittant le palais de Bassorah.
(Photo : Reuters)

Au moment où le président américain George Bush effectue une visite surprise en Irak, les troupes britanniques n'ont plus un seul soldat dans l'ancien palais de Saddam Hussein qui leur servait jusqu'à présent de quartier général, à Bassorah, dans le sud du pays. Les contingent de 5 500 soldats est désormais déployé à l'aéroport. Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, affirme que tout était prévu, dans le cadre d'un transfert du contrôle de la province aux autorités irakiennes. Il s'agit d'une étape symbolique vers un retrait progressif des troupes britanniques d'Irak.

ll n'y a désormais plus un seul soldat britannique au Palais de Bassorah, et par voie de conséquence, il n'y a plus non plus de soldat britannique en patrouille dans les rues de la deuxième ville d'Irak.

Le contingent de 500 militaires, qui y stationnait depuis un peu plus de quatre ans, a rejoint les 5 000 autres soldats britanniques déployés dans un aéroport fortifié, 25 kilomètres plus loin.

D'ici à la fin de l'année, le nombre des militaires britanniques en Irak passera de 5 500 à 5 000 hommes. Depuis Londres, le Premier ministre Gordon Brown a parlé d'une opération « planifiée et organisée et non d'une défaiteLes troupes continueront à entraîner les forces irakiennes et les assisteront si nécessaire », a-t-il ajouté.

A terme, 2 500 hommes au moins, seront nécessaires à cette tâche. Ce retrait du centre de Bassorah, hautement symbolique, ne signifie donc pas la fin de la présence britannique en Irak.

Mais Gordon Brown, sous la pression constante de son opinion publique, va tout faire pour accélérer le départ des soldats n'en déplaise à son allié américain.

Le retrait des troupes britanniques de Bassorah

Par Muriel Delcroix

«Les médias, l'opposition et l'opinion publique ont bien du mal à croire en la version officielle. Pour le quotidien The Independent ce retrait en pleine nuit est le signe incontestable d'une défaite.»