Article publié le 03/09/2007 Dernière mise à jour le 03/09/2007 à 15:21 TU
ll n'y a désormais plus un seul soldat britannique au Palais de Bassorah, et par voie de conséquence, il n'y a plus non plus de soldat britannique en patrouille dans les rues de la deuxième ville d'Irak.
Le contingent de 500 militaires, qui y stationnait depuis un peu plus de quatre ans, a rejoint les 5 000 autres soldats britanniques déployés dans un aéroport fortifié, 25 kilomètres plus loin.
D'ici à la fin de l'année, le nombre des militaires britanniques en Irak passera de 5 500 à 5 000 hommes. Depuis Londres, le Premier ministre Gordon Brown a parlé d'une opération « planifiée et organisée et non d'une défaite. Les troupes continueront à entraîner les forces irakiennes et les assisteront si nécessaire », a-t-il ajouté.
A terme, 2 500 hommes au moins, seront nécessaires à cette tâche. Ce retrait du centre de Bassorah, hautement symbolique, ne signifie donc pas la fin de la présence britannique en Irak.
Mais Gordon Brown, sous la pression constante de son opinion publique, va tout faire pour accélérer le départ des soldats n'en déplaise à son allié américain.
«Les médias, l'opposition et l'opinion publique ont bien du mal à croire en la version officielle. Pour le quotidien The Independent ce retrait en pleine nuit est le signe incontestable d'une défaite.»